Fils d'un Béninois et d'une Ukrainienne, cet ancien entrepreneur s'est mué en plasticien.
Matou au regard matois, entre méfiance feutrée et approche féline, Dimitri Fagbohoun semble avoir reçu du chat la bénédiction des neuf vies. Peut-être en a-t-il gardé une ou deux sous la manche, mais les comptes nous entraînent pour l’heure jusqu’à six, ce qui n’est déjà pas mal pour un jeune homme de 43 ans. Ainsi, dans le désordre, il a été chauffeur de maître, vendeur de poulet, chef d’entreprise dans la téléphonie, plasticien, superviseur dans une boîte de sécurité, employé de l’Ofup (vente d’abonnements)…
Avant lui, un Béninois rencontra une Ukrainienne. Ils étaient étudiants à Odessa (URSS), ils deviendraient ingénieur en froid et climatisation et ingénieure en industrie alimentaire, au Bénin. Mais avant les 4 ans de Dimitri, le père syndicaliste employé par le Port de Cotonou devrait quitter le pays dans un coffre de voiture, pour avoir « ouvert sa gueule ». Résultat, toute la famille se retrouverait bientôt à Douala (Cameroun).
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