Bénin/sérucirté : promotion de la collaboration entre les forces de sécurité publique et les acteurs civils

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Publié le mardi 2 fevrier 2016 | Xinhua

© Autre presse par DR
Police béninoise

COTONOU -- Le gouvernment béninois a annoncé lundi une campagne nationale de sensibilisation et de promotion de la collaboration entre les forces de sécurité publique et les acteurs civils, afin de prévenir toute menace sécuritaire.

Selon un communiqué du ministère béninois de l'Intérieur, de la sécurité publique et des Cultes, publié lundi à Cotonou, le ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique et des Cultes attend que cette campagne contribue à faire de chaque citoyen, dans son milieu professionnel, dans son quartier et dans sa maison, un "acteur éveillé et vigilant de la sécurité publique".

"Avec le caractère multidimensionnel et multidisciplinaire de la question sécuritaire, il s'avère nécessaire que les citoyens, principaux bénéficiaires de la sécurité, contribuent à sa production, en évitant des comportements à haut risque. Des comportements vertueux sont attendus de chaque citoyen", souligne le communiqué.

Cette quête de la coproduction de la sécurité publique est d'autant plus indispensable qu'il est impossible aux forces de l'ordre d'être partout pour anticiper sur les actes criminels afin de réduire les occasions de commission des infractions de tous genres.

A cet effet, précise le communiqué, le ministère de l'Intérieur recommande "fermement" aux élus locaux, notamment les chefs quartiers et tous les citoyens, à signaler aux autorités en charge de la sécurité tout comportement suspect au niveau des restaurants, hôtels, les lieux de fréquentation du grand public, les locaux abritant les services de l'administration publique, les frontières terrestres et aériennes.

"La mise en œuvre de ce pacte social de collaboration devra concrétiser la nouvelle vision de la sécurité publique au Bénin, avec en toile de fond, des citoyens responsables en rupture totale avec l'indifférence que nous observons envers les individus suspects qui sont dans nos quartiers et parfois dans nos maisons", explique le communiqué.