Les tractions politiques des 36 candidats pour la succession de Boni Yayi fait couler beaucoup d’ancre et de salive. Cette défervescence des soutiens tend vers la corruption qui déroge aux règles a constaté le président de Social Watch Bénin, Gustave Assah. Ce qui amène l’acteur de la société civile à tirer la sonnette d'alarme anti-corruption.
En son article 53, le code électoral stipule ceci: "la campagne électorale est déclarée ouverte par décision de la Commission électorale nationale autonome (Cena) sous réserve des dérogations prévues par la loi, elle dure quinze jours… Elle s’achève la veille du scrutin à zéro heure, soit vingt quatre heures avant le jour du scrutin". Alors que la présidentielle est fixée au 28 février et que la campagne électorale ne soit pas encore lancée, en cette date du 3 février, ce que l'on constate va au-delà d'une campagne électorale.
Les agissements inquiètent et interpellent tous les acteurs à plus de retenu et au respect des textes règlementaires a expliqué Gustave Assah, président de Social Watch Bénin. De plus, le président du réseau des organisations de la société civile Social Watch Bénin, rappelle que les pratiques publicitaires à caractères commercial, l’offre de tissus, de tee-shirts, de stylo, de porte-clefs, de calendriers et autres objets utilitaires à l’effigie des candidats ou symbole des partis ainsi que de leur port et leur utilisation ; les dons et libéralités ou les faveurs administratives faits à un individu, à une commune ou à une collectivité quelconque de citoyens à des fins de propagande pouvant influer ou tenter d’influencer le vote, sont et restent interdits six mois avant tout scrutin et jusqu’à son terme.
Mais c’est le contraire constate le coordonnateur de la Social Watch Bénin. L’utilisation des attributs, biens ou moyens de l’État, d’une personne morale publique, des institutions ou organismes publics aux mêmes fins est et reste interdite six mois avant tout scrutin a-t-il ajouté.
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