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© Autre presse par DR
Dr. Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial et chef du Bureau des Nations unies pour l`Afrique de l`Ouest |
Pour son heureux aboutissement, les organisations internationales n'arrêtent pas de faire le tour des institutions impliquées dans l'organisation de l'élection présidentielle de février 2016. Il s'agit en effet de conjurer le spectre de violence qui accompagne souvent les changements de chefs d'Etat en Afrique.
La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest notamment a dépêché plusieurs missions à la Cour constitutionnelle et à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac).
Ce jeudi 4 février, c'était au tour de l'émissaire du secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest de se présenter au siège de la Haac. L'institution qui régule l'activité des médias a un rôle encore plus accru en période électorale. Elle doit prévenir les dérapages pouvant conduire à une flambée de violence.
Mohamed Ibn Chambas se préoccupe notamment de l'accès équitable de tous les candidats aux médias publics comme privés pour la crédibilité de l'élection. Il souhaiterait aussi que les acteurs des médias respectent leur déontologie afin d'éviter toute violence.
Le président de la Haac, Adam Boni Tessi, a fourni à son visiteur des explications sur les dispositions que prend son institution dans ce cadre. L'une de ces dispositions a visiblement donné plus de satisfaction à l'envoyé de Ban Ki Moon : le code de bonne conduite que met en place la Haac à l'intention des candidats à l'élection.
"Nous encourageons tous les candidats à adhérer à ce code de bonne conduite pour que nous puissions avoir une campagne pacifique. Nous espérons que les candidats vont se focaliser sur leurs programmes, leurs programmes de développement, et éviter les langages qui peuvent inciter les gens aux violences",
a conclu Mohamed Ibn Chambas.
Agohoué Géraldo
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