Alors que Pascal Koupaki poursuit sa tournée dans le Bénin profond, le professeur Tévoèdjrè est une fois de plus monté au créneau, pour confirmer son choix, qui désormais est partagé par nombre d’acteurs politiques et civils…
C’est le département du Couffo, qui a mis les petits plats dans les grands, pour accueillir ce week-end du 6 et 7 février 2016, le leader de la Nouvelle conscience. Tour à tour, les populations des communes d’Aplahoué, de Kouéklanmè, Toviklin, Lalo, Dogbo et Djakotomey, toutes celles des 26 communes avant elles depuis le 30 janvier, ont réservé un accueil particulier à Koupaki, marquant ainsi leur parfaite adhésion aux valeurs qu’il prône. Aplahoué a promis de faire adopter dès le 28 février, « le style de vie de la Nouvelle conscience » ; Klouékanmey et ses artistes ont étalé leur génie, dans la présentation du projet du candidat ; Toviklin et ses populations, ont offert la clé de leur commune à l’ancien premier ministre… Ce dimanche 7 février, c’est le roi de Dogbo en personne, qui est venu exprimer son adhésion et son soutien total à cet idéal si cher à Koupaki : « Bâtir ensemble le Bénin nouveau ».
Ensemble avec Koupaki
Et parlant de ce projet, Albert Tévoèdjrê persiste et signe : « il n’y a pas match; le projet de Koupaki est le meilleur ». En effet, face à la presse le vendredi 5 février dernier, en son domicile à Porto-Novo, le « Frère Melchior » a donné les raisons profondes qui motivent ce choix rendu public dès le 22 décembre 2015. J’ai lu, affirme-t-il, « les projets de société de Koupaki, de Talon, de Bio Tchané, d’Ajavon et de Kogui… Je peux vous dire que tous sont bons, tous sont patriotiques ; il y a même quelque chose d’important pour l’acteur que j’ai été. Vous savez que j’ai fondé le Parti National Ensemble. Je vois le projet de Koupaki : Bâtir ENSEMBLE le Bénin nouveau ; Patrice Talon, ENSEMBLE pour un nouveau départ ; Bio Tchané, agir ENSEMBLE ; Ajavon agissons tous ENSEMBLE…C’est intéressant pour moi ; je me retrouve dans les quatre projets de société. Donc je suis pour ensemble, je suis pour la convergence, je suis pour que les quatre projets s’enrichissent. Mais il faut bien partir de quelque part… » Et ce quelque part qui pourrait servir aussi de point d’ancrage, est bel et bien le projet de société de Koupaki « Bâtir ensemble le Bénin nouveau ».
Le professeur Tévoèdjrê a par ailleurs, appuyé son argumentaire, par la dernière lettre pastorale des Evêques du Bénin ; lettre relative à la prochaine élection présidentielle. Je tiens dit-il, « à vous prier de lire entièrement cette lettre-là. D’abord, elle vous donne le point de vue de gens qui connaissent tout le monde, qui savent à peu près aimer tout le monde, qui savent les besoins des gens à la base, qui sont au carrefour des confessions. » Pour le professeur, quand ceux-là parlent et donnent des indications, il faut les écouter. C’est pourquoi ajoute-t-il, il faudra scruter attentivement, les 14 points qu’ils ont dégagés, pour juger de l’opportunité de tel ou tel candidature. « Quand j’ai lu cela proclame-t-il, j’ai été conforté dans le choix que j’ai fait. Je trouve que Pascal Koupaki, répond parfaitement aux indications que je reçois, à partir de la lettre pastorale des Evêques. »
Tévoédjrè et Soglo : un même choix
Un autre élément et pas des moindres, qui conforte son raisonnement, est à chercher dans les positions politiques. Albert Tévoèdjrê constate qu’il y a deux camps et deux conceptions de choix pour la prochaine élection : « il y a ceux qui disent : j’ai assez de l’opposition, je veux être au pouvoir…Moi je veux bien, on est en politique pour conquérir un pouvoir. Mais je dis attention, le pouvoir pour manger le pouvoir, pour manger…le pouvoir…Ah ! Il y a une autre conception…C’est là que je vois que les mots comme ENSEMBLE, joue un rôle important…Restons ensemble pour travailler et partager. Alors, « j’ai choisi celui qui va, avec moi, conquérir le minimum social commun, il s’appelle Pascal Koupaki »
Et ce choix, Tévoèdjrê ne le partage pas seul. Il travaille et réfléchit avec bien d’autres révèle-t-il. Son choix est aussi celui de cet ancien ministre, et haut cadre de la Banque Mondiale, amoureux de ce pays qu’est Stanislas Pognon. Cet homme n’est candidat à rien, et n’a de compte à rendre à personne, martèle Tévoèdjrê. Mais il a lu la lettre des Evêques, et son choix est clair : Pascal Koupaki. Cependant le professeur tient aussi à souligner, son rapprochement avec le Président Nicéphore Soglo. « Vous savez, s’empresse-t-il d’ajouter, que nous n’avons pas toujours été d’accord et nous avons eu des difficultés de coopération en matière d’analyses, de choix, de vision et d’actions politiques. Mais on a été jamais en inimitié. Nous nous respectons, nous nous estimons. Donc depuis plusieurs mois, nous réfléchissons à ce pays »Au nombre des fruits de cette réflexion, on peut souligner la réaffirmation de certains principes cardinaux, synthétisés par Albert Tévoèdjrê : « je suis de culture française et j’en suis fier. Vous savez c’est une belle langue, une grande…Mais je ne suis pas Français. Joseph Ki Zerbo et moi avions fait ce choix, qui fait que tout en étant de culture française avérée et fiers de l’être, nous sommes authentiquement nationaux de nos pays. Ce n’est pas seulement une affaire superficielle, c’est une affaire de fond. Je suis Béninois, Dahoméen, voisin du Nigéria, je suis dans la Cedeao. Je suis pour une monnaie africaine ; je suis pour que la culture africaine soit respectée ; je suis pour que le mariage africain, père, mère, enfant soit respecté. Je ne peux pas m’allier à n’importe quoi à l’extérieur. Et c’est la raison pour laquelle, le président Soglo et moi-même, avons choisi, non pas de barrer la route à quelqu’un, mais de privilégier les candidats de l’intérieur. » Voilà qui est clair. Et parce que le professeur tient avant tout à la « Renaissance du Bénin », oui à la Renaissance du Bénin insiste-t-il ; il est désormais en concertation permanente avec Nicéphore Soglo. Et le débat entre les deux personnalités, se fait autour des projets de société des candidats en lice, mais aussi et surtout, en se fondant sur les besoins de ce peuple qui a besoin de conquérir le minimum social commun, souligne Tévoèdjrê.
Nous ferons conclut-il, « le choix de la raison, le choix de l’intérêt général. Moi j’ai fait le mien, il fera le sien et vous le dira. Mais nous nous rapprochons des considérations qui nous permettent de sauver dans ce pays, les notions de salut public et de sursaut patriotique » L’homme tient à renvoyer à leurs illusions, ceux qui parlent de K.O. « je suis sûr que l’univers des consciences mobilisées, est en train de prendre le dessus sur le tapage organisé. L’univers des consciences mobilisées, sur la base des valeurs fondées par les leaders spirituels ; fondées sur la crainte de Dieu. La conscience en action est en train de prendre également son chemin. Je suis espérant et confiant, en la victoire du « Bénin entreprenant et innovant ». Le frère Melchior a parlé. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent.
Cell.Com PIK