Il se veut d’un commerce agréable, notre Premier ministre de candidat ! Jeudi soir sur les plateaux de télévisions, il a eu l’amabilité de préciser à qui de droit, qu’il n’était pas « commerçant d’argent » dans une précédente vie, mais plutôt « commerçant de conseils ».Nuance. Apparemment, la nouvelle trouvaille de Bruno Amoussou, gène aux entournures, le candidat de Yayi. Mais qu’à cela ne tienne : le commerce d’argent ou de conseils,a pour finalité le profit ; le bénéfice en …numéraire (argent).Le commerçant, en droit…français, étant une personne physique ou morale, qui achète et revend des biens et des services, dans le but de faire un profit ou des bénéfices. Donc Lionel Zinsou, achetait et revendait des conseils (services) dans le but de se faire de l’argent. Simple. Mais revenons plutôt, sur quelques pépites, découlant du « commerce » de Zinli, avec deux de nos confrères jeudi soir. Primo, on retiendra que neuf mois après, le bilan du Premier ministre est nul ou presque. On ne peut faire grande chose en neuf mois, concède-t-il. Et pourtant…Deuxio, l’homme ne démissionnera pas de ses fonctions de Premier ministre, tant que son mentor n’en décidera. N’en déplaise donc à Tévoèdjrê et compagnie, il sera là jusqu’au bout. Toutefois, il pourra de temps à autre jongler, pour ce qui est de l’utilisation des biens de l’Etat à des fins électoralistes. Vous avez dit tropicalisation réussie ? Tertio, son mentor Yayi, à son entendement, est garant des institutions de la République, donc de la justice, nonobstant la séparation des pouvoirs. Il peut donc s’opposer à l’exécution de certaines décisions de justice, « politiquement sensibles ».D’ailleurs, lui Zinsou Président, ne fera aucun audit de gestion de son bienfaiteur. Cela pourrait s’apparenter à de la chasse aux sorcières ! Sans doute que son papa René, lui a fait remarquer que la chasse aux sorcières, au pays du vaudou, comporte de gros risques !!!On l’aura compris ; Lionel Zinsou a pour mission première, d’assurer les arrières du régime dit du Changement. Il s’inscrira donc fatalement, dans la continuité du gâchis. Du pillage et du gaspillage. C ‘est pour parvenir à cette fin, qu’il n’a point hésité, à dealer avec ses « collègues » locaux, grands commerçants de suffrages devant l’Eternel. Leurs boutiques tournent à plein régime, en cette période de campagnes- pardon- de commerce électoral. Périodes caractérisées chez nous, par des Offres Publics d’Achats, à travers des suscitations de candidatures, des meetings de soutiens enflammées. L’ancien commerçant de conseils Lionel Zinsou, a donc eu le nez creux. Conséquence, il a pu négocier avec deux commerçants de suffrages, cette alliance censée rendre inéluctable, le K.O dès le premier tour. Raté. Le peuple dans son immense majorité, ne s’est point retrouvé dans ce marché de dupe, conclu sur son dos. Et on annonce même déjà, un début de mésintelligence entre commerçants contractants de cette fameuse alliance. Mais que l’on ne s’y trompe point : la seule instance compétente, pour trancher pareil litige, tant dans le fond que dans la forme, n’est que…le Tribunal de commerce de Cotonou. A moins d’aller à la C.c.j.a. à Abidjan…Toute une autre histoire.
Tafê