C’est devant un groupe d’homme de presse et de militants que Zul-Kifl Salami a détaillé aujourd’hui son ambitieuse vision pour réaliser le miracle économique du Bénin. Son objectif : Faire du Bénin le Singapour de l’Afrique. La première question que posent les participants : Vous avez l’ambition de sauver le Bénin, quel est le Pourquoi et quel est le Comment ? Zul-Kifl Salami répond que le mal profond qui mine notre pays, c’est la qualité du leadership. A ce sujet, il cite un proverbe chinois cher à Mao Tse Tung : « Le poisson pourrit par la tête », cela signifie que lorsque la tête se porte mal, c’est tout le corps social dans son ensemble qui est frappé par un profond malaise. Zul-Kifl explique alors avec éloquence, les fondamentaux d’un leadership efficace. Le premier principe fondamental du leadership est que le leader gouverne en montrant l’exemple : exemple de justice, exemple d’équité, exemple de compétence.
ZKS précise cependant qu’il ne parle pas spécifiquement d’une tête physique mais d’une façon générale du gouvernail qui conduit l’activité de la nation. Il précise alors que devenu président, il sera un vrai leader qui conduit l’activité de la nation au quotidien en montrant l’exemple.
Comment expliquer que les syndicalistes ne puissent se mettre en grève, ou enclencher des mouvements de protestation de toute nature, si ce n’est pas le fait que ces braves syndicalistes observent tout simplement les actes que pose au quotidien le leader. Ainsi à titre d’illustration, un leader dispendieux ne pourrait-il jamais s’attacher la coopération et la sympathie du monde syndical ?
Un vrai leader est un fédérateur de toutes les composantes de la société sans discrimination de race, de foi religieuse ou d’ethnie. Ainsi ZKS, cite le cas du Général Kérékou, son mentor, qui avait une aversion viscérale pour tout ce qui chatouille le régionalisme. ZKS poursuit en énonçant son ambitieuse vision pour le Bénin et son peuple. Cette vision d’une grande audace va faire du Bénin dans les cinq (05) années à venir le Singapour de l’Afrique. A ce sujet deux (02) points d’ancrages : Premièrement la construction d’un état de droit ; ensuite la mise en œuvre d’une stratégie savamment élaboré pour la mobilisation massive de ressources extérieures ; ZKS en a réellement les capacités puisqu’il en a déjà donné la preuve tout au long de son parcours, mais la différence c’est qu’il l’a fait en étant en sous-ordre. Il dit en conséquence avec la foi du charbonnier que nanti des pleins pouvoirs en tant que président de la république, il fera dix, vingt, trente fois plus et réalisera le miracle économique béninois assurant ainsi la prospérité effective pour chacun et pour tous.
ZKS passe alors rapidement sur un autre registre qu’il est tout aussi important d’exposer aux béninois. Ainsi avance-t-il avec fierté et de manière péremptoire qu’il est le vrai prototype du Béninois. Ainsi signale-t-il que son arrière-grand-père Adeloubi est arrivé à Cotonou à la fin du 19è Siècle en provenance de la grande ville d’Ibadan au Nigéria. Sa grand-mère paternelle originaire de Kétou dans les départements du plateau a immigré à Abomey où elle a épousé un ressortissant de la commune, d’Adoukonou, avec qui elle a eu un garçon et une fille qui sont, du coup son oncle et sa tante. Son grand-père maternel c’est-à-dire le père de sa maman est originaire de Ouesse en pays Mahi. Enfin la coépouse de son père est originaire de Djougou dans le département de la Donga, elle a fait une fille à son père, elle s’appelle Cheffi et de ce fait celle-ci est bel et bien la sœur de ZKS. Pour terminer Zul-Kifl Salami rappelle que son épouse Akouété Catherine est princesse d’Agoué dans le Mono. Voilà qui démontre de manière magistrale que ZKS est bel et bien le prototype du Béninois. Il invite en conséquence tout le peuple béninois à le soutenir comme un seul homme dans sa marche irrésistible vers la Marina.