Il est sans conteste l’homme qui a le plus agité le landerneau politique béninois ces derniers mois.
Sa nomination au poste de premier ministre, sa désignation en tant que candidat unique des forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE, le parti au pouvoir) à la prochaine élection présidentielle et le ralliement de deux des plus grandes formations politique du pays à sa candidature ont fait couler beaucoup d’encre, de salive et de venin. Mais qu’en dit l’intéressé lui-même? «Je ne commenterai pas la polémique et je ne répondrai pas aux attaques.» annonce-t-il d’emblée en nous recevant dans sa résidence de Cotonou.
Il est vrai qu’il est plus à l’aise dans le débat d’idées et c’est sur ce terrain qu’il nous entraîne assez vite. De l’emploi des jeunes, son cheval de bataille, au financement de l’Economie via la création d’un fonds souverain à partir des excédents de la sécurité sociale, en passant par l’amélioration des performances de l’administration, il dévoile une partie de sa vision pour le Bénin.