Un film de Jean Odoutan se reconnaît immédiatement. En général dès la scène inaugurale, mais ici même dès le générique, composé de noms écrits avec… du fil de fer.
Pim-Pim Tché (Toast de vie) porte bien la marque du réalisateur béninois, roi du bricolage. Les titres de ses films précédents – La Valse des gros derrières, Barbecue-Pejo ou Mama Aloko, par exemple – témoignent de sa volonté d’inscrire ses comédies improbables dans la culture africaine en traitant, à travers des dialogues savoureux et des scénarios qui partent dans toutes les directions, de la vie quotidienne de personnages parfois caricaturaux, mais toujours attachants, qu’il met en scène sans se soucier des convenances.
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