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Prolongation de six mois du projet Vikanxixo par l’Usaid : L’Ong Gajes et ses partenaires gagnent le pari
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  La Presse du Jour
Ouverture
© aCotonou.com par CODIAS
Ouverture d`un centre intégré de prise en charge des victimes de Violence basées sur le Genre à Cotonou.
Vendredi 17 avril 2015. Cotonou. Le Directeur de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID/Bénin) et la Coordonnatrice de l’ONG WILDAF/Bénin, Huguette Bokpè Gnacadja, en collaboration avec le Gouvernement du Bénin, ont procédé à l’ouverture d`un deuxième centre intégré de prise en charge des victimes de Violences Basées sur le Genre




La lutte contre les violences faites aux filles se poursuit dans les départements du Mono-Couffo, Zou-Collines et Borgou-Alibori. En effet, pour bien mener ce combat, l’Ong internationale Usaid a prolongé de six mois les activités du projet Vikanxixo dans ces départements. Ainsi, dans le but d’évaluer les actions accomplies dans le cadre de ce projet et élaborer des stratégies en vue de les poursuivre, l’Ong Gajes a organisé le vendredi 12 février 2016 à Possotomè, un atelier de formation et de sensibilisation avec ses partenaires.

Cet atelier vise, selon les organisateurs, à mettre en place des techniques pour pérenniser les activités de ce projet. «Techniquement, la première phase est terminée. Ne voulant pas faire les choses à moitié, l’Usaid a décidé de prolonger pour six mois ce projet afin d’impacter toutes les communes des départements ciblés», a fait savoir le Directeur exécutif de l’Ong Ceradid, Francis Dadégnon. Pour la représentante de l’Ong Gajes, la majeure partie des missions a été réalisée. Au moins 98% des activités relatives à la sensibilisation et à la formation sur les violences faites aux filles a été réalisé. Cependant, beaucoup de choses restent, selon elle, à faire pour éradiquer le phénomène des violences faites aux filles. Au nombre de ces initiatives, il y a selon le Directeur exécutif de l’Ong Ceradid, le monitoring et les activités de renforcement des capacités des associations des mères-élèves et clubs des mamans à appuyer les filles. Pour ce faire, il a promis se battre pour sensibiliser les collectivités locales et leaders religieux sur l’éducation des filles à l’école. «Il faut que les parents cessent de violenter les filles à la maison. En somme, il y a 1.800 filles qui doivent être sensibilisées. Ce pari n’est pas encore atteint. Pendant les deux jours, nous allons peaufiner les stratégies pour atteindre les objectifs dans les villages et hameaux qui doivent bénéficier de ce projet», a-t-il conclu.


Bienvenu Ehou (Mono/Couffo)
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