La campagne de sensibilisation suit son cours au siège du Front Républicain du Bénin (FRB). Président de ce parti et candidat à la présidentielle du 06 mars, Marcel de Souza s’est entretenu le lundi 8 février dernier avec les femmes sur les problèmes minent leur quotidien, en y apportant des solutions conçues dans son projet de société.
Elles étaient nombreuses, les femmes présidentes et membres de diverses associations et mouvements de Tori, d’Allada, de Pahou et des treize arrondissements de Cotonou à prendre d’assaut la grande salle du siège du parti du FRB. Leur objectif principal est d’apporter tout leur soutien au candidat du parti, Marcel Alain de Souza et de veiller à une meilleure organisation de la campagne qui démarrera dans les tout prochains jours. Tout en scandant en chœur le slogan du parti « Surgir-Agir », elles ont prouvé à l’honorable député, tout leur engagement à rompre avec le système en place et à opter pour sa vision de faire du pays, un Bénin uni et debout. A travers leur porte-parole Madame Houngbédji, ces femmes ont égrainé le chapelet de leurs doléances qui couvrent différents secteurs dont le microcrédit, le problème de l’emploi des jeunes, la mévente dans les marchés et aussi le problème agricole.
Prenant la parole, le candidat du FRB, Marcel de Souza tout en s’exprimant dans la langue locale pour permettre une meilleure compréhension à tous, annonce accroitre le microcrédit qui pourra passer de trente mille à cent voire cinq cents mille afin de permettre aux femmes d’avoir assez de ressources. Tout en remettant en cause le système éducatif, Marcel de Souza promet, s’il est élu président de la République de renforcer l’enseignement et le réorienter en y insérant la formation technique et professionnelle pour les adolescents et les jeunes. A ceci va s’ajouter l’auto-emploi des jeunes à travers la création d’entreprises. « Il faut aider nos enfants à créer de l’emploi en comptant sur les BPC. Les jeunes n’ont pas l’expérience en matière de création d’emploi et si nous voulons nous mettre dans l’émergence économique, il faudra que les entreprises créées puissent rester dans la durée », a-t-il insisté. Le candidat compte renchérir cette même idée, par la production d’autres filières comme l’anacarde, l’ananas, le maïs, sur les 80% de terres cultivables non exploitées, et amener les jeunes à faire de l’agro-business et à devenir des exploitants agricoles. Comme un éléphant qui conduit au breuvage, le candidat Marcel de Souza promet conduire les femmes à la réussite et à l’épanouissement. Un engagement bien apprécié par ses femmes qui ont promis aller annoncer la bonne nouvelle.
09 ambitions pour promouvoir la femme béninoise
Dans son projet de société, le candidat du parti FRB, Marcel de Souza nourrit comme ambition d’impliquer la femme béninoise comme vecteur de développement, une fois élu président de la République le 6 mars prochain. Il la décline en neuf ambitions
Mes objectifs en matière de promotion de la femme sont les suivants :
• rendre effectifs les droits fondamentaux de la femme ;
• accompagner l’accès des jeunes filles à l’enseignement supérieur et aux institutions de formation professionnelle ;
• lutter contre l’exploitation de la jeune fille sous toutes ses formes ;
• rationnaliser et renforcer l’accès des femmes aux crédits ;
• lutter contre les grossesses précoces en milieu scolaire ;
• réduire la pénibilité des tâches des femmes.
Les dispositions seront prises pour renforcer la participation de la femme aux instances de prise de décision. (Législatif et Exécutif).
Afin que les problèmes liés à l’épanouissement des femmes et à leur participation au développement soient régulièrement identifiés et résolus, une structure de veille sera mise en place aux fins de mener en permanence des réflexions sur :
• les difficultés de la femme en milieu rural et urbain et les solutions possibles ;
• les conditions d’accès des femmes entrepreneures aux crédits et leur accompagnement dans la gestion de leurs sociétés ;
• le rôle des femmes dans la recherche et les moyens pour les promouvoir.
S’agissant plus particulièrement du pouvoir économique de la femme, je m’engage à faciliter davantage leur accès aux crédits par le biais d’une réorganisation des structures existantes. Ces structures bénéficieront d’une dotation budgétaire conséquente. Les femmes auront, par ailleurs, la priorité dans l’accès à la terre nouvellement aménagée par l’Etat pour la culture agricole, afin de favoriser leur participation au développement agricole.
Rastel DAN (Coll.)