Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 1824 du 13/2/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Faits Divers

Braquage d’un client de l’agence Clcam de Ouando à Porto-Novo : La femme d’un député et des agents de la Clcam cité (Un crédit de 5 millions CFA emporté)
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  La Presse du Jour




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le regain de criminalité qui sévit à Porto-Novo inquiète plus d’un. Le dernier cas de braquage en date a été perpétré le vendredi 08 février 2013 à Ouando dans le 5ème arrondissement. La victime, un distributeur des produits Gsm est dépossédé d’une somme de 5 millions alors qu’il sortait de l’agence Clcam de Ouando. Epinglés, les malfrats citent comme complice la femme d’un député et des agents de la Clcam.

Les sieurs sylvestre Kétonou, Idriss Lawani dit Dagbo et Gilbert Houéziankou liment leurs dents contre les verrous de la maison d’arrêt de Porto-Novo depuis jeudi 14 Février 2013 pour avoir braqué un innocent et emporté une somme de cinq millions de francs cfa non encore retrouvée. En effet, la victime du braquage, un distributeur des produits Gsm, venait de quitter les locaux de l’agence Clcam de Ouando aux environs de 17h le vendredi 08 février 2013 avec un crédit de cinq millions de francs cfa dans un sachet. C’était sans savoir que le gang était informé de son opération à la minute près. A sa sortie, deux motos l’ont suivi jusqu’à hauteur de la poste de Ouando. C’est à ce niveau précis que le sieur sylvestre Kétonou a rattrapé la victime. Il a simulé que des gens l’appellent derrière et que vu l’insistance de leur geste, il a jugé utile de l’informer. Mieux, le sieur sylvestre Kétonou n’a pas laissé le temps à sa cible de réfléchir ; il a enchaîné avec une sollicitation d’aide pour acheter une ordonnance à sa femme qui serait gravement malade. Pendant ce temps, la deuxième moto a fait demi-tour. Les personnes à bord ont étudié la position de la cible et lui ont arraché d’un geste le sachet contenant le nerf de la guerre. Il s’est engagé une course poursuite. Ceux qui ont pris le sachet se sont non seulement échappés, mais le sieur sylvestre Kétonou a tenté de tromper la vigilance de la victime sur leur itinéraire. C’est à ce moment que la victime a décidé de prendre sylvestre Kétonou. Les deux se sont lancés dans une course poursuite. Ils ont traversé le portail de la brigade de Ouando en criant les deux au voleur. Les éléments de la gendarmerie se sont lancés à leurs trousses. La victime a dû provoquer une collision entre les deux motos pour stopper le voleur dans sa fuite. C’est ainsi que la gendarmerie a épinglé le premier élément du gang.

Le gang présenté au procureur à l’insu de la victime et sans les complices

La gendarmerie a engagé des enquêtes préliminaires. La dextérité et le savoir-faire du chef de Brigade de Ouando, major Placide Dégbéssou, ont abouti à l’arrestation des deux autres éléments du gang. Après le forfait, le cerveau de l’opération a décidé de garder les sous jusqu’au retour de leur troisième, c’est-à-dire sylvestre Kétonou. De sources proches de la gendarmerie, on apprend que le sieur Idriss Lawani dit Dagbo a avoué qu’il serait parti de Porto-Novo le lendemain de l’opération avec l’argent pour aller le confier à sa sœur qui serait la femme d’un député. Ensuite, ils se sont rendus à Attiémé pour faire des sacrifices sur la somme en vue d’annihiler toutes velléités de recherche. A l’aune de cette déclaration, la gendarmerie a fait venir la dame pour un interrogatoire sévère. Mais la suite semble échapper à toutes règles de transparence. Car, la gendarmerie a présenté les trois éléments du gang au procureur le jeudi dernier sans avertir ni la victime ni les responsables de la Clcam, alors que les bandits déclarent avoir été informés sur l’heure de la remise du crédit à la victime. Que s’est-il passé ? Approché, le chef de brigade de Ouando a fait savoir que les versions des trois bandits ont varié à chaque fois qu’ils sont interrogés et c’est pour permettre à la justice d’approfondir les enquêtes qu’il a présenté le gang. La victime avoue qu’elle ne sait pas quand et comment le gang a été présenté au procureur. N’eut été le coup de fil de l’un de ses informateurs, il ne serait pas venu au tribunal alors qu’il attendait que la gendarmerie lui fasse appel pour venir signer sa plainte. La somme de cinq millions n’est pas encore retrouvée et les trois bandits sont jetés en prison. La justice poursuit l’instruction du dossier.

Euloge Badou

 Commentaires