La marché français du travail est marqué depuis des années par un fort taux de chômage, qui risque même de compromettre les chances de réélection du président François HOLLANDE. Malgré les réticences politiques à ouvrir le marché du travail aux étrangers, la nouvelle loi française sur l’immigration atténue les innombrables difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants étrangers qui souhaitent travailler en France à la fin de leurs études.
Avec la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le code des étrangers permet à l’étudiant étranger titulaire d’un master ou plus, d’obtenir une autorisation provisoire de séjour (APS) valable 12 mois et non renouvelable. Cette APS lui permettant d’occuper un ou plusieurs emplois en relation avec sa formation. Après les 12 mois de l’APS, l’étudiant étranger qui dispose d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche avec le niveau de salaire requis, peut obtenir un titre de séjour sans que la situation de l’emploi en France lui soit opposable. Pour une grande partie des étudiants étrangers diplômés, la procédure du changement de statut est un parcours du combattant. La loi du 18 février 2016 sur le droit des étrangers leur apporte 3 bonnes nouvelles.
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