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Pour une dette de 42 000 FCFA à Bopa: Un affrontement entre civils et gendarmes cause un mort et des blessés
Publié le mercredi 24 fevrier 2016  |  La Nation
Affrontement
© 24 heures au Bénin par DR
Affrontement entre les militants de Zinsou et Bio Tchané à Djougou






Bolimey est un village de Gbakpodji, arrondissement frontalier situé entre les communes de Lokossa et Bopa. La vie dans cette localité a été agitée dans la soirée du mardi 23 février par un affrontement entre un détachement de la gendarmerie nationale et des citoyens. Le bilan fait état d‘un mort, des blessés et deux motos incendiées.

Dans la soirée du mardi 23 février , au bord de la voie principale traversant le village de Bolimey, deux carcasses de motos fumaient tandis que deux blessés, l’un à la tête et l’autre au pied, étaient transportés dans un tricycle pour les premiers soins. A ceux-ci, s’ajoute un corps sans vie. Une victime faite dans le rang des habitants de la localité, indiquent des témoins. Ce bilan est celui d’une altercation survenue dans la soirée entre une partie de la population locale et un détachement des gendarmes.
Confirmant ce bilan, Augustin Assèhoun chef du village Bolimey complète qu’un élément des forces de l’ordre a été aussi transporté aux soins dans un état grave, suite à une blessure. Un mort et des blessés seraient la conséquence de tirs à balles réelles, selon le chef du village et Victor Lakoun, le frère du défunt. Ce qui selon eux a mis en colère la population qui, vengeant les victimes, n’a pas pu s’empêcher de s’en prendre aux véhicules ayant servi à transporter les gendarmes. D’où l’incendie des deux motos.
En attendant, les responsables en charge de la sécurité dans le département Mono, dont le capitaine Jérôme Sahgui sont allés s’imprégner de la situation depuis mardi 23 février. Ils devraient fixer l’opinion publique sur les auteurs de ces tirs et les circonstances de leur survenance. Pendant ce temps, la population de Bolimey continue de réclamer justice.
Selon les témoignages, l’affrontement est causé par la résistance à une tentative d’interpellation du défunt à son domicile. Ce dernier serait cité dans une affaire portant sur une dette de 42 mille francs CFA pour laquelle il s’est engagé au titre d’avaliseur auprès du créancier.
Le défunt âgé de cinquante ans environ était père de beaucoup d’enfants et laisse au moins cinq veuves, selon son frère Victor Lakoun ¦

Désiré C. VIGAN A/R Mono Couffo
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