En campagne, Sébastien Germain Ajavon qui culmine déjà dans les sondages met du soin à expliquer son projet de société aux Béninois. Le candidat du peuple appelle ses compatriotes à la réussite à travers le mot d’ordre ‘’Réussissions tous ensemble’’. Voici les mesures urgentes qu’il propose pour révolutionner les secteurs du transport, du tourisme, le numérique, l’enseignement et l’agriculture.
Transport
1. Réhabiliter et renforcer les deux principaux corridors : Sud – Nord : Cotonou – Dassa –Parakou
– Malanville, et Cotonou-Dassa-Savalou-Djougou-Natitingou-Porga
Est – Ouest : Hillacondji – Cotonou – Sèmè – Kraké et Sèmè – Porto-Novo - Igolo
2. Réhabiliter et renforcer les transversales Est – Ouest qui permettent de relier le Bénin à ses voisins :
Frontière Burkina-Faso – Kérémou – Banikoara – Kandi – Ségbana-frontière Nigéria
Frontière Togo – Ouaké – Djougou – N’Dali – Nikki – Chicandou-frontière Nigéria
Frontière Togo – Tchetti – Savalou – Logozohè – Glazoué/ Savè-Okéowo frontière Nigéria
Frontière Togo – Aplahoué – Bohicon – Kétou – Illara-frontière Nigéria.
3. Faire l’aménagement et le bitumage des tronçons des transversales Est-Ouest:
Frontière Burkina-Faso – Kérémou – Banikoara Savè-Okéowo-frontière Nigéria
4. Faire l’aménagement et le bitumage des axes reliant les chefs-lieux de communes
5. Réaliser le projet de contournement nord de la ville de Cotonou
6. Améliorer les points critiques dans la ville : construction des échangeurs aux carrefours de Vèdoko et de PK 3 à Akpakpa
7. Réaliser l’autoroute Sémè-Porto-Novo – Pobè – Kétou avec la construction d’un pont sur la lagune de Porto-Novo
8. Construire un port en eaux profondes à Sèmè-Podji et des ports secs à l’intérieur du pays
9. Envisager la navigabilité de nos plans d’eau notamment le lac Nokoué
10. Construire la boucle ferroviaire Lomé- Cotonou-Niamey- Ouagadougou-Abidjan et réaliser un aéroport de classe internationale à Sémè et à Glo-Djigbé et rendre opérationnel l’aéroport de Tourou
Tourisme
1. Organiser des assises du tourisme en vue d’esquisser une feuille de route pour le secteur et d’offrir une destination touristique unique, durable, attractive, sécurisée et prisée
2. Créer une structure unique, l’Office National du Tourisme ‘’le National Tourisme Board’’, fortement animé par le secteur privé aux côtés de l’Administration Nationale du Tourisme
3. Suivre et soutenir les projets d’aménagement touristique suivants: la Route des pêches, les lacs et leurs chenaux, les berges lagunaires, les parcs nationaux et autres aires protégées, les palais royaux, les pittoresques belvédères de nos collines et montagnes, les sources thermales
4. Améliorer l’offre foncière et l’aménagement touristique
5. Créer de nouveaux produits complémentaires à l’offre actuelle
6. Renforcer le cadre législatif, réglementaire et institutionnel
7. Prendre des mesures incitatives spéciales au profit du secteur touristique
8. Promouvoir l’écotourisme, l’agrotourisme et le tourisme culturel
9. Restructurer le Ministère du Tourisme avec un nouveau cadre légal et une visée dynamique, compétitive et commerciale, plaçant le secteur privé au cœur du développement et de la promotion touristique à travers un dialogue et un Partenariat Public-Privé (PPP) soutenus et entretenus
10. Promouvoir la destination Bénin
Numérique
1. Réaliser le maillage numérique du territoire national
2. Rendre accessible l’Internet à tous les élèves dans les établissements publics
3. Doter les établissements d’enseignement secondaire d’outils informatiques
4. Mettre en œuvre l’e-administration
5. Créer un fonds de soutien à l’entrepreneuriat numérique
6. Transformer et moderniser BENIN TELECOMS
7. Créer un arsenal juridique et réglementaire pour le commerce électronique
8. Réaliser la cartographie numérique du territoire national
9. Développer et intégrer des systèmes de paiement mobile
10. Elaborer et faire voter la loi sur la gouvernance numérique du Bénin
Recherche scientifique et Enseignement supérieur, technique et professionnel
1. Construire des locaux pour les centres de recherche puis améliorer les équipements
2. Assurer le financement de la recherche par le secteur public et privé en vue d’atteindre le taux de 1% du Produit Intérieure Brut (PIB)
3. Favoriser la contribution de la diaspora à la recherche scientifique et technique par tous les moyens
4. Diffuser les résultats de la recherche dans les langues nationales
5. Créer l’Institut des Arts, des Langues et Cultures Africaines
6. Créer un Ministère de l’Education Nationale avec des secrétariats d’Etat dont fera partie celui consacré à la formation professionnelle et l’emploi
7. Permettre la professionnalisation des personnes à la recherche d’un emploi par un contrat de professionnalisation tutorée de 8 à 12 semaines avec à la clé un rapport porteur d’un projet personnel et une attestation
8. Insérer des modules obligatoires de formation à l’auto-emploi dans toutes les filières de formation supérieure
9. Mettre en place un dispositif de validation des acquis de l’expérience professionnelle
10. Instaurer les contrats d’apprentissages pour les personnes déscolarisées et la formation à l’auto-emploi
11. Assurer une plus grande promotion des établissements privés d’enseignement supérieur par l’octroi de subventions de l’Etat sous des formes diversifiées et en établissant un dialogue plus soutenu avec leurs promoteurs
12. Recruter des enseignants qualifiés en veillant à la transparence des procédures
13. Construire au profit de l’enseignement technique et professionnel 2 centres polyvalents d’analyse équipés d’appareillages modernes dans les parties méridionales et septentrionales du pays
14. Encourager le recensement des professeurs de la diaspora et définir de meilleures conditions pour leurs déplacements et leurs séjours sur le sol national pour leur permettre de contribuer à la formation dans nos universités
15. Développer un système efficace et généralisé d’enseignement à distance qui passera nécessairement par une démocratisation de l’outil internet
16. Diversifier les offres de formation par la création de nombreux centres de formation professionnelle de courte durée répartis sur toute l’étendue du territoire national
17. Mettre en œuvre un programme ambitieux de formation des chercheurs et des cadres administratifs et techniques de la recherche dans les universités nationales et étrangères
18. Faire reculer les handicaps d’accès à l’information scientifique par l’utilisation des TIC en favorisant l’accès à l’Internet haut débit à coût réduit dans les centres de recherche et les universités
19. Créer l’Institut béninois de l’Information Scientifique et Technique
20. Instaurer une base de données par domaine pour les résultats et les acquis de la recherche au niveau de la Direction Nationale de la Recherche Scientifique et Technique
Agriculture
1. Réorganiser la filière coton et promouvoir, dans les régions appropriées le développement de 6 filières agricoles à grande valeur ajoutée : anacarde, karité, palmier à huile, ananas, riz et cultures maraîchères
2. Procéder à l’aménagement hydro-agricole de la Vallée de l’Ouémé et sa spécialisation dans la production du palmier à huile, du riz et des cultures maraîchères
3. Développer la recherche agricole en appui à l’intensification de la culture des filières retenues
4. Mettre en place un fonds de garantie pour aider à promouvoir le financement des filières retenues à travers le concours des institutions financières
5. Développer les zones de compétitivité dans une approche Partenariat Public-Privé (PPP) afin de favoriser le développement de l’agriculture vivrière en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire et l’exportation vers les pays limitrophes
6. Maintenir et étendre la défiscalisation des matériels, engins agricoles et des intrants à l’importation des secteurs agricoles et agroindustriels
7. Mettre en œuvre un cadre incitatif pour l’agriculture coopérative tout en faisant la promotion de l’agrobusiness
8. Créer des centres de machinisme agricole dans une approche Partenariat Public-Privé (PPP) en appui au développement des filières retenues
9. Mettre en place et vulgariser la règlementation en prenant en compte les exigences normatives (normes et qualité) et de traçabilité par classe ou par groupe de produits destinés aux marchés extérieurs (Afrique, Europe, Amérique et Asie)
10. Développer des infrastructures de conservation et des dessertes rurales pour favoriser l’acheminement des produits vers les marchés intérieurs et régionaux