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Le rapport d’Amnesty International ne favorise par le Bénin
Publié le jeudi 25 fevrier 2016  |  aCotonou.com
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© aCotonou.com par CODIAS
Lancement du rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``
Cotonou, le 24 février 2016. INFOSEC. AMNESTY International lance le rapport annuel 2015/16 sur le thème ``la liberté d`expressif, un droit fondamental : vers la protection de l`espace civique et des défenseurs des droits de l`homme ``




Le rapport 2015/2016 de l’organisation Amnesty International, paru en cette période électorale, n’est pas très reluisant pour le Bénin en matière de respect des droits de l’Homme. Plusieurs cas de violation qui y ont été répertoriés concerne surtout les libertés d’expression et de réunion.

Amnesty International revient sur les troubles de 2015 dans le pays, à l’approche des élections législatives, avec la tentative d’arrestation du député Candide Azannaï.

L’organisation note également les nombreuses menaces à la liberté d’expression et les menaces visant les journalistes, notamment Ozias Sounouvou, qui avait invité le président Yayi Boni à faire preuve d’autant de magnanimité à l’égard des principes de la liberté de la presse au Bénin qu’il en avait manifesté lors de sa participation à la marche de Paris, au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo.

Amnesty note par ailleurs que les prisons béninoises sont « toujours surpeuplées. Alors que la prison de Cotonou était prévue pour 500 détenus, 1 130 personnes y étaient incarcérées dans des conditions par conséquent très éprouvantes. En mai, une pénurie de nourriture a frappé tous les centres de détention du pays pendant trois jours en raison du non-paiement des fournisseurs par l’État. »

Enfin, l’organisation note dans son rapport que malgré la ratification en 2012, du deuxième Protocole facultatif se rapportant au PIDCP, visant à abolir la peine de mort [ONU], le gouvernement n’a toujours pas adopté les dispositions qui permettraient de supprimer ce châtiment de la législation nationale.

Dans un précédent rapport, l’organisation Reporters Sans Frontières avait aussi noté la dégradation de l’état de la liberté de la presse au Bénin, passé de la 75e place en 2014 à la 84e dans l’Indice mondial de la liberté de la presse.
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