Ils sont finalement 33 candidats à vouloir briguer la magistrature suprême du Bénin. Au sein de cette multitude, il y a un qui, bien que discret, présente le meilleur profil pour diriger les Béninois. Son nom : Christian Enock Lagnidé. D’abord, Christian Lagnidé est un pur produit du plus grand dirigeant que le Bénin ait connu depuis les indépendances, le Général Mathieu Kérékou.
Il a appris et a vu faire le Général. Ce qui est un atout majeur indéniable. Ensuite, il est porteur du projet de société le plus pragmatique et réaliste. C’est le projet de société qui donne à toutes les Communes du Bénin, une équité de chance pour se développer de manière simultanée.
Or, pour aller au développement, il faut construire, aménager, entreprendre, vendre, importer, exporter, faire des découvertes et bien d’autres actions. La nébuleuse du chômage est d’office dénouée sans efforts surhumains. Puis, il n’appartient à aucune chapelle politique et il n’entend pas en créer.
Il ne veut pas non plus d’un second mandat. Son ambition est d’exécuter le testament politique du Général Mathieu Kérékou, qui a souhaité que les Béninois se retrouvent pour conduire une transition au cours de laquelle les questions majeures qui suscitent les passions soient réglées. Enfin, il s’est engagé à exécuter, chronogramme à l’appui, le transfert des ressources et des compétences aux communes.
Dans le cas contraire, il serait accusé de parjure. Ce qui constitue la plus grave des fautes que puisse commettre un Chef d’Etat. Il sera donc passible d’emprisonnement pour avoir manqué à son serment. Aucun des 32 autres candidats n’a pu prendre un tel engagement irrévocable qui, par delà le monde entier, constitue un acte historique puisque sans précédent.
Abdourhamane Touré