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Les artères de nos communes attendent leurs toilettes !
Publié le samedi 5 mars 2016  |  Autre presse
Ambiance
© aCotonou.com par CODIAS
Ambiance électorale caravane de soutient du candidat Sebastien Germain Adjavon
Cotonou le 27 fevrier 2016. Caravane de soutient du candidat Sebastien Germain Adjavon






Par : Jérôme DEGUÉNON

La campagne électorale a pris officiellement fin hier nuit. En dehors des incidents mineurs enregistrés ça et là, ces deux semaines de campagnes se sont déroulées plus ou moins dans la gaité. Les militants des différents camps ont passé de bon moments pendant ces 15 jours. Affiches, tee shirts, vuvuzela et autres étrennes sont désormais mis hors des projecteurs comme l’exige la loi électorale. Mais il y a que nos villes et nos communes devront maintenant faire face à un gros boulot. Nos communes en effet, montrent déjà les signes clinics des effets secondaires de la campagne électorale. Depuis les premières heures de ce samedi, nos municipalités sont confrontées au plus gros travail d’après campagne. Celui de se débarrasser des déchets issus des affiches, logos et les petits prospectus répandus à travers nos villes lors des dernières heures de campagnes. Hier, lors des dernières caravanes et parades à travers les villes de Calavi, Cotonou, et autres localités, les partisans des différents candidats ont émis beaucoup de déchets. Ils ont jeté beaucoup d’affiches sur les artères de nos villes, sans pour autant se soucier de celui à qui reviendrait la corvée du ramassage. Un petit tour dans nos villes ce matin, et le constat est général. Des artères très sales et jonchés de déchets issus des affiches décollées et jetées à même le sol; les palissades de certains lieux publics laissées dans un état crasseux; des panneaux publicitaires qui gardent encore les séquelles d’un décollage à l’arraché; d’autres panneaux publicitaires qui gardent malgré tout les adresses de leurs derniers occupants, mais tenez vous tranquille, sans l’identifiant (la tête du candidat) qui l’occupait jusqu’à hier minuit; certains murs, qui, malgré la fin officielle de la campagne, refusent de se séparer de leurs derniers occupants; Bref, nos villes sont sales et attendent toujours leurs toilettes. Le gros boulot revient maintenant aux responsables de nos communes et surtout à leurs collaborateurs des directions des services techniques et bras operationnels, qui doivent mettre les bouchées doubles pour redonner un nouveau visage à nos villes, ou à défaut, les remettre dans leur look d’avant campagne. Cela urge.
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