L’élection présidentielle béninoise s’est déroulée dans un "calme général" et sans "incidents graves de nature" à "créer vraiment une frayeur", a dit dimanche le chef de la mission des observateurs de la Cedeao, Kabiné Komara, à ALERTE INFO, à la fermeture des bureaux de vote à Cotonou.
"D’une manière générale nous n’avons pas eu d’incidents graves qui puissent donner interprétation qui soient de nature à créer vraiment une frayeur et à compromettre la sérénité" du scrutin, a affirmé Kabiné Komara dans un entretien à ALERTE INFO.
L’opération s’est déroulée dans un "calme général hormis quelques petites faiblesses de retards d‘ouverture (de bureaux de vote) de 10, 15, 20 minutes, voire 30 minutes, qui ont été rapidement corrigés", a-t-il fait observer.
Il a relevé "la mise en œuvre tardive de la décision d’utiliser la carte d’électeur de 2015" pour les Béninois qui n’avaient pas reçu leurs cartes d’électeurs de 2016, en raison des retards de distribution ou d’impression.
Pour M. Kabiné, ce vote est "historique" et selon "l’ensemble des informations remontées graduellement sur le terrain (…) il n’y a pas eu de violences verbales tranchées d’un candidat à l’autre".
L’important, c’est de "préserver la paix sociale à l’issue de ce scrutin", a-t-il rappelé, ajoutant avoir été "impressionné par la hauteur de vue" de la plupart des candidats dont il a salué l’attitude durant le processus électoral.
Plus de 4,7 millions de Béninois étaient appelés dimanche aux urnes pour choisir leur futur président parmi les 33 candidats en lice, dont l’ancien directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI), Abdoulaye Bio Tchané.
PAL