Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 mars la Cena a donné les grandes tendances de l’élection présidentielle de mars 2016. Une analyse de ces résultats montre que Lionel Zinsou s’impose véritablement comme le candidat qui incarne le mieux l’unité nationale.
Candidat originaire du Sud Bénin et porté par l’alliance républicaine Fcbe-Rb-Prd, trois formations dont les fiefs se trouvent dans la partie méridionale, Lionel Zinsou est arrivé en tête des suffrages exprimés dans la plupart des départements du Bénin.
Il s’agit notamment des quatre départements du Nord à savoir le Borgou, l’Alibori, l’Atacora, la Donga et le département des Collines où il a réalisé un véritable raz-de-marée. Dans les autres départements comme l’Ouémé, le Plateau, le Mono et le Couffo et même le Zou, Lionel Zinsou a obtenu des scores remarquables qui ont fait de lui le premier, le second ou au plus le troisième par endroit.
Ce qui témoigne de la volonté clairement affichée des populations de toutes les communes du Bénin de faire de Lionel Zinsou le prochain chef de l’Etat du Bénin. Et son score de 28,44 % faisant de lui le candidat arrivé en tête du 1er tour de cette élection présidentielle au Bénin doit être considéré comme un ciment de l’unité nationale, car il est la compilation des votes des électeurs dans toutes les régions du Bénin.
Ceci, contrairement aux autres candidats qui n’ont pas pu obtenir des scores aussi significatifs dans toutes les régions du Bénin. En d’autres termes, au lendemain de la présidentielle du 6 mars 2016 où un second tour se profile entre les candidats Lionel Zinsou et Patrice Talon, les électeurs béninois ont désormais à choisir entre le candidat qui incarne l’unité nationale et dans lequel toutes les composantes de la nation, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest se retrouvent et le candidat Patrice Talon dont l’évocation du nom fait trembler plus d’un du fait de son implication dans les affaires de tentative d’empoisonnement et de tentative de coup d’Etat que la victime même n’a pas voulu élucider.
Un candidat dont la candidature est perçue par la grande majorité des Béninois comme une candidature de la vengeance contre Boni Yayi et son régime. Une vengeance qui, si elle était mise en œuvre, ne manquera pas saboter les bases de l’unité nationale et du consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux de notre pays. Ceci, avec des conséquences incalculables pour la paix et la quiétude des populations de nos villes et campagnes.