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Scrutin du 6 mars dernier: les votes de l’extérieur ramenés au bercail
Publié le jeudi 10 mars 2016  |  La Nation




Par vol Air France, neuf convoyeurs formateurs de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont regagné, mercredi 9 mars dans la soirée, la terre béninoise. C’est Geneviève Nadjo, vice-présidente de la Céna qui les a accueillis à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.

Mission accomplie pour les neuf convoyeurs formateurs que la Commission électorale nationale autonome (Céna) a envoyés à l’extérieur dans le cadre de l’organisation de la présidentielle du 6 mars dernier afin que les Béninois vivant hors du territoire puissent voter.

Il s’agit de Mathias Nadohou pour l’Allemagne, Nadia Ganyé pour l'Algérie, Pascaline Koumaila pour le Maroc, Patricia Quenum pour l’Italie, Benoît Adékambi pour le Canada, Fréjus Bocco et Grégoire Houdé pour la France, Simplice Gnanguessy pour la Suisse et d’Eric Saïzonou pour les USA. Après les avoir accueillis, Geneviève Nadjo, vice-présidente de la Céna, a précisé que c’est un symbole de ce que la Céna a mis un point d’honneur à organiser le vote au profit des Béninois de l’extérieur. Globalement, ça s’est bien passé, a-t-elle assuré. Selon elle, en donnant les grandes tendances, la Céna n’avait pas tous ces résultats pour les intégrer.
En France, a précisé Fréjus Bocco, le vote a eu lieu au consulat général à Paris, à l’ambassade à Paris, mais aussi à Lille, à Lyon, à Bordeaux, à Marseille, à Toulouse. Il a noté que ce devoir citoyen a été correctement apprécié par les compatriotes. « Nos compatriotes ont pris une part active au déroulement du scrutin », a-t-il témoigné.
Au Canada, a indiqué Benoît Adékambi, le vote s’est déroulé à Ottawa et à Montréal. Les Béninois se sont effectivement mobilisés pour que le scrutin se passe bien. Selon lui, les Béninois de l’extérieur ne doivent pas être seulement convoyeurs de ressources financières mais il faut que les pouvoirs publics leur fassent prendre conscience de leur appartenance à la nation. «C’est le sens qu’il convient de donner à ce qui vient de se passer », a-t-il estimé ajoutant qu’ils ont été très heureux d’être associés au processus électoral.
Après avoir salué la grande détermination de ses compatriotes des Etats-Unis d’Amérique dont beaucoup ont dû prendre des vols pour se rendre à New York ou à Washington accomplir leur devoir civique, Eric Saïzonou a souligné le patriotisme de certains qui l’ont assisté dans sa mission de façon gratuite.Il a rapporté qu’ils souhaitent que l’expérience soit élargie à d’autres Etats.
Mais la mission ne s’est pas déroulée sans difficulté. Aux Etats-Unis, a signalé Eric Saïzonou, il y a eu des frustrations à propos des cartes d’électeur. «C’est le principal grief. Car beaucoup n’en disposaient pas», a-t-il déclaré avant d’inviter les autorités à y penser.
Au niveau de la France, selon Fréjus Bocco, les difficultés sont relatives à la défection de certains membres de postes de vote. Mais, avec la mission diplomatique et consulaire, cette difficulté a été surmontée avec les ajustements pour procéder à leur remplacement. Au Maroc, la principale difficulté a rapport avec l’éloignement des postes de vote des villes où résident certains compatriotes. C’est à Rabat et à Tanger que les Béninois résidant au Maroc ont accompli leur devoir citoyen. ¦
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