Par : Patrick AMOUSSOU
Apparemment le défi semble impossible à relever. Les nombreux ralliements à l’homme d’affaires Patrice Talon renseignent sur la volonté des présidentiables à finir avec le système Yayi. En plus du bloc soudé de la rupture, une dizaine de candidats malheureux se sont ralliés à la même cause. Ce qui montre clairement que les forces alliées constituant l’Alliance républicaine ont la tâche lourde pour renverser la donne. Sortie premier avec environ 28% des suffrages, l’Alliance républicaine a en face d’elle une horde d’adversaires difficile à vaincre. Même si la plupart de ce bloc est constituée des anciens amis de Boni Yayi, il est presque impossible au camp Yayi de pouvoir vaincre ses anciens amis qui se disent spécialistes du K.O de 2011. Ce qui semble vérifier puisque malgré ledit K.O, réussi avec brio, celui prévu cette année n’a pu être effective. La thèse de ces anciens collaborateurs de Boni Yayi est vérifiée puisqu’ils ont beaucoup d’avance sur leur challenger. Boni Yayi n’a pu faire son coup au profit de Lionel Zinsou. Le premier tour étant plus favorable au camp Yayi, ces derniers n’ont pu réaliser l’impossible tant attendu. Cette fois-ci, il leur sera très difficile voire impossible de vaincre cette alliance forte dite de rupture. Patrice Talon devient l’invincible à travers les résultats de ce scrutin. L’impossible n’est pas béninois dit-on mais mathématiquement, le camp engagé pour la rupture apparaît déjà vainqueurs puisqu’au terme des résultats provisoires donnés par la cour constitutionnelle, ceux-ci se retrouvent à 70% environ. Alors que l’espoir est toujours permis, Boni Yayi et ses alliés doivent changer de stratégie afin de s’en sortir honorer. Le cas échéant, l’ennemi du siècle doit prendre le pouvoir sans grandes difficultés. Selon beaucoup de citoyens, Patrice Talon devra être plébiscité au soir du second tour des élections présidentielles. Le jeu s’annonce difficile pour Zinsou.