Alors qu'on la croyait classée comme bien d'autres, l'affaire dite ''cambriolage au trésor public'' refait surface, mais plutôt avec une bonne nouvelle. Deux militaires passés aux aveux ont été identifiés comme auteurs du forfait et sont détenus par la police en attendant l'interpellation de leurs complices dont les noms seraient déjà cités... On en sait un peu plus sur l'affaire ''cambriolage au trésor public'' avec les rebondissements qu'elle connait depuis ce lundi. Un militaire gardé en détention préventive à la prison civile de Cotonou est passé aux aveux ce lundi 18 février 2013. Selon nos sources, Pascal Lichéou puisque c'est de lui qu'il s'agit reconnait avoir fait partie de la bande qui a mis en place et exécuter le plan machiavélique dont la finalité a été de soutirer de la caisse du trésor public une rondelette somme de 200 millions de nos francs et d'importants documents administratifs. Reconduit au commissariat central de Cotonou pour répondre aux questions des officiers de police, Pascal Lichéou citera ses complices dont plusieurs fonctionnaires du trésor public et un collègue à lui du nom de Djaouga. Il confie également avoir reçu trente six millions (36.000.000 Fcfa) comme sa part du butin. Seulement qu'il aura eu le temps d'en dilapider une bonne partie. Un véhicule Toyota Highlander qu'il tenait à s'acheter et une somme de quinze millions (15.000.000 Fcfa) ont été récupérés. Les enquêtes se poursuivent afin que soient interpellés tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont participé à ce curieux forfait qui retient encore les attentions.
Dans la soirée de ce mardi 20 février 2013, la chaine de télévision locale Canal3-Bénin rapporte que le militaire Djaouga cité par son collègue Pascal Lichéou aurait été appréhendé par les éléments de la police à Sèmè-Kraké, frontière Bénin-Nigéria.
Doit-on le rappeler, dans la nuit du dimanche 4 février 2013, la direction générale du trésor public et de la comptabilité a été cambriolée par des individus non identifiés. La direction, à l'occasion d'une mise au point, a laissé entendre aux hommes des médias que 200 millions auraient été volés. Le film des caméras de surveillance a permis d'interpeller deux militaires ayant gardé la maison et deux caissiers de la direction. Affaire à suivre …
