Hier Mardi 19 Février 2013, les usagers de l'hôpital de la mère et de l'enfant lagune (Homel) ont subi les effets pervers d'un mouvement de débrayage déclenché par le personnel de l'homel... Paralysé, hier mardi 19 février, l'hôpital de la mère et de l'enfant lagune (homel) a été le théâtre d'un sit-in de son personnel .Confinés au sein du syndicat du personnel de l'homel Synper Homel, les agents dudit hôpital ont tenu à dénoncer les malaises qui entravent la bonne évolution du centre. Si les activités ont tourné aux ralentis hier à l'homel, cela est certainement dû au mouvement de paralysie. Cette attitude des agents de l'homel témoigne des nombreux problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs. Ce mouvement de grève a tôt fait d'avoir des répercussions sur les usagers de l'homel. Des femmes à terme et ayant obtenu des rendez-vous pour se faire consulter, des patients à bout de souffle allongés dans les couloirs n'avaient en face d'eux le moindre interlocuteur pour les informer, les examiner encore moins pour les soigner. Le personnel de santé quitte les bureaux, abandonne les usagers et se débarrasse des outils de travail pour se complaire dans le mouvement de revendication au grand dam des concitoyens pourtant détenteur du droit constitutionnel à la Santé. Pour Roger Adjibi, secrétaire général du synper-homel, banderole rouge au front, le mouvement de ce Mardi serait la réponse à une injustice sociale des autorités de l'homel. Il hausse le ton et en profite pour dénoncer entre autres, la gestion clanique et hasardeuse en violation des textes régissant l'administration publique, les surfacturations fictives orchestrées par la directrice générale et ses proches collaborateurs sans oublier les recrutements fantaisistes que cautionnerait Prudencia Hounkponnou Hounsou, directrice générale de l'homel qui s'est contentée d'en appeler à une union pour trouver des solutions adéquates afin de pallier aux problèmes évoqués.