Souleymane Amzat, spécialiste de sécurité, a quitté le service de sécurité du président Boni Yayi pour celui d’Abdoulaye Bio Tchané depuis 2011. Alors que les rumeurs de sa mort se faisaient persistantes, il apparaît à Paris aux côtés du leader de la coalition ABT.
La rencontre de l’ancien président de la BOAD, Abdoulaye Bio Tchané, avec la diaspora béninoise de France a été l’occasion choisie par Souleymane Amzat d’apporter un démenti aux rumeurs sur sa mort. En effet, le spécialiste béninois de sécurité était de la partie à la rencontre de Paris, qui s’est tenue dans les splendeurs des Salons de la Maison des Arts & Métiers – Salle La Rochefoucauld, Club d’Iéna. L’ancien président de la BOAD y a animé, le samedi 2 février 2013, une conférence débat sur le thème : » Les enjeux politiques et économiques du Développement du Bénin à l’horizon 2020″. Le spécialiste de sécurité internationale a travaillé au sein du dispositif sécuritaire du président de la coalition ABT aux côtés duquel il était avec son frère, Adamou Ibrahima. En compagnie des autres éléments qui composent la garde rapprochée de l’ancien ministre des finances béninois, il a apporté la preuve irréfutable qu’il est bien vivant. Quant aux rumeurs le donnant pour mort, le spécialiste de sécurité internationale a fait contre mauvaise fortune bon cœur : « … prédire la mort de quelqu’un c’est vraiment lui donner la vie longue. Je suis heureux qu’ils aient lancé cette nouvelle ». Au micro de Vianney Assani, de Canal 3 Paris, filiale de Canal 3 Monde, Souleymane Amzat a levé le voile sur certains aspects de sa vie qui ont été à la base de ces rumeurs. Ainsi, le spécialiste en sécurité des personnalités à haut risque, vit en France où il occupe le poste de directeur général de la société Protector International. I l poursuit aussi, toujours avec son frère, Adamou Ibrahima, des études dans le domaine de la sécurité. A l’évocation de son retour au Bénin, Souleymane Amzata a indiqué : « il m’arrive d’aller au pays, de voir la famille, de m’enquérir des problèmes du pays, parce qu’après tout je suis citoyen béninois. J’ai le devoir et l’obligation de me préoccuper des problèmes du pays et de les partager avec d’autres ».