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Michel Adjaka, Le président de l`Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab) |
33,95 %. C’est le taux d’abstention enregistré par le 1er de la présidentielle de 2016 qui s’est déroulée le 6 mars dernier sur toute l’étendue du territoire national. Si l’on se fie aux résultats provisoires proclamés dans l’après-midi du dimanche 13 mars 2016 par la Cour Constitutionnelle, un électeur sur trois n’est pas allé aux urnes quand bien même le taux de participation enregistré est acceptable (66,05 %).
De l’avis de certains observateurs, ce fort taux d’abstention traduit indubitablement l’expression du dégoût que ces électeurs commencent par avoir pour la chose politique au Bénin. Pour ces observateurs, il urge qu’une véritable bataille soit engagée pour inverser ce taux d’abstention qui peut aussi s’expliquer, ceci dans une certaine mesure par la non distribution des cartes d’électeurs dans certains départements (Plateau et Zou).
Nul ne sera de trop dans ce combat, pensent les mêmes observateurs. Outre les structures impliquées dans l’organisation de cette élection présidentielle, les candidats encore en lice et au-delà d’eux, les chapelles politiques qui les soutiennent doivent s’engager véritablement dans une campagne de sensibilisation des électeurs à sortir massivement pour exprimer leur vote. C’est en tout cas l’avis du magistrat Michel Adjaka, Président du l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab).
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