En campagne pour Patrice Talon, le leader de la nouvelle conscience s’est vu obligé de faire une pause, le temps de répondre à ses détracteurs, en l’occurrence le Président Boni Yayi. Pascal Koupaki balaie du revers de la main les accusations du Chef de l’Etat mettant en cause sa responsabilité dans les affaires Pvi et Sodéco. Des accusations à peines voilées faites lors de l’inauguration du gazon synthétique de Adjohoun le 15 mars dernier et qui le forcent à sortir de sa réserve. « J’ai un profond respect pour la fonction présidentielle. C’est pour cela que je ne parle pas souvent. Je ne serais pas intervenu ce matin si ces propos étaient tenus par un citoyen ordinaire », a-t-il souligné. L’ancien premier ministre s’est alors mis à clarifier sa responsabilité dans lesdits dossiers et sa supposée complicité avec le Secrétaire général du gouvernement d’alors. Et il en revient à l’hypothèse que Boni Yayi serait à la recherche d’un bouc émissaire. « Ces propos sont loin de la réalité des faits. Ce sont des agissements de quelqu’un qui cherche coûte que coûte un bouc émissaire. Mais je ne suis pas le bouc émissaire », a poursuivi Pascal Koupaki. Et si malgré ses sorties intervenues en avril et en décembre 2015, puis récemment le 04 mars dernier sur la question, ses détracteurs continuent de lui faire porter la responsabilité, son ralliement à la coalition de la Rupture, ne peut en être que la cause.
Le leader de la nouvelle conscience à qui l’on continue, selon ses dires, de faire des appels de pieds se dit un « maillon fort » aux côtés de Patrice Talon. « Je suis dans la coalition de la rupture et ça ne plait pas Je n’ai pas répondu aux appels de pieds pour intégrer l’alliance de la Continuité, venant aussi bien de l’intérieur du Bénin que de l’extérieur », a-t-il martelé. Le leader du Rassemblement de la nouvelle conscience se dit prêt pour un débat contradictoire au lendemain du second tour de la Présidentielle. En attendant, Pascal Koupaki se bat sur le terrain aux côtés de Patrice Talon pour un nouveau départ du Bénin dans la nouvelle conscience.
Fulbert ADJIMEHOSSOU (Coll.)