Les opérations de vote pour le second tour du scrutin présidentiel ont démarré dimanche matin dans la majorité des bureaux de vote au Bénin, pour choisir entre les deux finalistes du premier tour, le premier ministre sortant, Lionel Zinsou et l’homme d’affaires, Patrice Talon, le successeur du président sortant Boni Yayi.
Déjà à 6h30 minutes, dans la majorité des centres de vote de Cotonou, la capitale économique béninoise et de ses villes environnantes, notamment Godomey, Abomey Calavi et Akassato, les responsables des dénombrements de la Commission électorale nationale autoneme (CENA), ont procédé à l’installation des dispositifs électoraux dans les postes de vote.
Ainsi, les électeurs béninois, en file indienne accomplissent avec gaieté leur devoir civique en votant librement pour le candidat de leur choix, sous le regard des observateurs de la CEDEAO, de l’OIF, de la plate-forme des organisations de la société civile béninoise et des représentants des deux candidats en lice.
"Je suis très heureux d’avoir exprimé mon suffrage à l’un des deux candidats en lice pour ce second tour du scrutin présidentiel. J’invite tous les autres électeurs à sortir massivement pour le même exercice avant la fin des opérations, prévues pour 16 heures locales", a confié à Xinhua, Bernard Adjovi, la quarantaine environ.
Plus de 4,7 millions d’électeurs béninois, répartis dans 13.664 postes de vote à travers 7.964 centres de vote, sont appelés aux urnes, dimanche pour élire entre les deux candidats en lice pour le second tour du scrutin présidentiel du Bénin, le Premier ministre sortant, Lionel Zinsou, arrivé en tête lors du premier tour avec 858.080 voix et l’homme d’affaires, Patrice Talon, arrivé en deuxième position lors du premier tour avec 746.528 voix, le successeur du président sortant, Boni Yayi, dont le mandat constitutionnel s’achèvera le 6 avril prochain.
Ainsi, pour ce scrutin présidentiel, les Béninois seront appelés soit pour la "rupture" de la gouvernance du président sortant, Boni Yayi, en accordant leurs suffrages au candidat de la rupture, Patrice Talon, ou en optant pour la "continuité" de cette gouvernance en votant pour le candidat du pouvoir, le Premier ministre sortant, Lionel Zinsou.