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2nd tour de la présidentielle : Impression du Président de la Cour constitutionnelle Théodore Holo : « Le scrutin s’est passé dans une ambiance pacifique malgré les psychoses qui circulent sur la toile ».
Publié le lundi 21 mars 2016  |  Fraternité
Théodore
© aCotonou.com par CODIAS
Théodore HOLO, Président de la Cour Constitutionnelle, Cérémonie de prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée
Cotonou 26 aout. Prestation de serment et installation des membres du conseil d`orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (LEPI ) à la Cour Constitutionnelle.




Je voudrais au nom de la Cour Constitutionnelle me réjouir de cet engagement démocratique parce que la qualité d’un processus électoral ne dépend pas seulement d’une institution. Tout ce qui s’est passé dans cette journée, pour les postes de vote que j’ai personnellement visités, nous pouvons dire que le scrutin s’est passé dans la plupart des postes dans le respect des exigences du code électoral, et également dans une ambiance pacifique malgré les annonces, les alertes, les psychoses qui circulent sur la toile. Cela fait partie peut-être de notre génie de nous faire peur pour nous sentir heureux, parce que nous avons relevé le défi. Je pense que contrairement aux années passées, un peu partout, le scrutin a démarré pratiquement à l’heure. Les délégués de la Cour Constitutionnelle ont pu être présents de façon permanente dans tous les postes de vote. Ceci, à mon avis, a contribué à garantir la régularité du processus électoral pour que nous évitions des contestations qui ne suivraient pas des voies légales et préserver la paix dans notre pays. La démocratie, comme le disent certains, se résume à un bulletin de vote. Les Béninois ont utilisé leur bulletin de vote aujourd’hui, nous pensons que nous sommes aussi dans la voie de la consolidation de notre démocratie puisque sans pressions, ce bulletin a été utilisé. Ce qui malheureusement n’est pas le cas dans d’autres pays. Nous devons continuer à préserver cette paix pour que l’alternance amorcée depuis 1991 soit une réalité. Un président peut être en fonction et partir. C’était le cas en 1991 avec le président Kérékou et en 1996 avec le président Soglo. Un président peut aussi finir ses deux mandats et partir : ça a été le cas du président Kérékou en 2006 et du président Boni Yayi qui est en train de finir son mandat. Un président peut être en exercice et perdre les élections et continuer à vivre en paix dans notre pays. Alors que dans d’autres pays, un président qui perd les élections, est obligé de choisir entre l’exil ou la prison. Un ancien Président est respectable parce qu’il incarne la Nation pendant au moins cinq ans.
En ce qui concerne les résultats, je ne peux rien promettre. Nous avons plus de 13.000 postes de vote. Nous devons attendre les résultats qui doivent venir de la diaspora pour apprécier. Comme je l’ai souvent expliqué, c’est par poste de vote que nous dépouillons les différents plis électoraux pour nous assurer de la qualité du processus et des résultats qui nous sont transmis. Nous vérifions la qualité des informations reçues et nous avons aussi le rapport de notre coordonnateur. Ça prendra le temps qu’il faudra, généralement une semaine. Comme cela a été le cas depuis 1991, j’ai le sentiment que les résultats sortis par la cour constitutionnelle ont toujours été acceptés par l’opinion publique, parce que c’est un travail de qualité.
La rédaction
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