Par : Is-Deen O. TIDJANI
Ce lopin de terre de l’Afrique de l’ouest qui porte le nom Bénin, étonnera toujours le monde. Ces habitants appelés les béninois sont des spécialistes des scènes qui surprennent toujours le monde entier. Hier dimanche 20 mars 2016, les béninois étaient aux urnes pour designer le prochain remplaçant de Boni Yayi dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel était arrivé officiellement à terme. Sans désemparer, les danxomenou (ancien nom des Béninois) ont démontré qu’ils restent et demeurent un peuple souverain. Les béninois ont non seulement démontré qu’ils sont les seuls maîtres de l’arène politique, mais qu’ils savent aussi manier la chicote et punir sévèrement quand il le faut. Et le scrutin d’hier est une très belle manière trouvée par ce peuple de résistants, pour montrer qu’il sait manier la chicote et flageller quand il le faut. Hier dimanche 20 mars en effet, les béninois étaient aux urnes pour désigner le prochain successeur de Yayi, entre les candidats Patrice Talon et Lionel Zinsou. Et les hommes de la terre de Gbehanzin, Bio Guerra et Kaba ont sorti la plus belle chicote qui puisse exister dans leurs armoires, pour flageller Boni Yayi et son poulain. Malgré les abstentions observées par endroits, les béninois ont envoyé un message très clair à Boni Yayi et son dauphin Lionel Zinsou. Il aura juste fallu 9 heures de temps, pour que les béninois conjuguent au passé, 10 années de DÉMOCRATURE (un mélange de Démocratie et de Dictature), un style de gouvernance propre à Boni Yayi. Malgré les intimidations, les pressions de toutes sortes et les différents assauts physiques et financiers, les béninois ont montré leur volonté d’en découdre avec Yayi Boni et son dauphin Zinsou Lionel. Par colère, ou par désir de découvrir du nouveau, le peuple béninois a jeté finalement son dévolu sur le candidat Patrice Talon qui prône un nouveau départ dans la rupture d’avec les anciennes et mauvaises pratiques. De Porto-Novo à Malanville, en passant par Cotonou, Calavi, Ouidah, Allada, Bohicon, Abomey, Bantè, Savalou, Dassa, Parakou, Natitingou, etc…, les populations ont manifesté à plus de 60%, leurs désirs de finir avec le régime de Yayi. Cette volonté du peuple à travers ce vote sanction a été confirmée tôt ce matin par les tendances de l’Institut <