Remplacement au poste de 2ème questeur de l’Assemblée nationale : Yayi impose Houdé, Houngnibo s’évanouit #aCotonou

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Remplacement au poste de 2ème questeur de l’Assemblée nationale : Yayi impose Houdé, Houngnibo s’évanouit

Publié le lundi 30 septembre 2013 | Le Matinal

© Autre presse par DR
L’honorable Lucien Houngnibo, Coordonnateur du Réseau des parlementaires pour la sécurité routière au Bénin

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Le duel entre les députés Valentin Houdé et Lucien Houngnibo pour occuper le fauteuil du 2ème questeur de l’Assemblée nationale en remplacement de Françoise Assogba, promue ministre a été arbitré par le chef de l’Etat. Il a tranché en faveur du premier au cours d’une rencontre organisée vendredi 27 septembre au Palais de la présidence.

Ce faisant, il a fait voler en éclats les espoirs de Lucien Houngnibo, qui devant l’impensable décision du président de la République est tombé en syncope.
Le député Lucien Houngnibo a perdu connaissance, alors que le chef de l’Etat Yayi Boni vient de lui indiquer qu’il n’est pas son pion pour occuper le fauteuil du 2ème questeur de l’Assemblée nationale. Pressenti, depuis quelques jours pour remplacer la désormais ministre de la Microfinance Françoise Assogba, il a vu ses espoirs voler en éclats. Le chef de l’Etat Yayi Boni lui a préféré Valentin Houdé. En effet, devant un probable scénario qui montrera davantage le manque de cohésion et de discipline entre les membres de la majorité présidentielle, le chef de l’Etat a anticipé, mais pas forcément dans le bon sens. L’élection devrait intervenir ce vendredi 27 septembre 2013 à l’Assemblée nationale, avec deux noms au départ, mais le processus a été finalement reporté. Il a été sans doute ajourné par le président de la République qui a voulu imposer son candidat avant d’aller au vote pour épargner sa famille politique d’une énième dichotomie. Ainsi devant les deux candidats convoqués, il a tranché en portant son choix sur Valentin Houdé. A la suite de quoi, Lucien Houngnibo a été pris d’un malaise, tellement il était surpris de la décision du président de la République. Président du Parti pour la démocratie et le changement (Pdc), Lucien Houngnibo avait la faveur des pronostics. Mais Yayi Boni a inversé la tendance. Comment ne pas piquer une crise dans ces conditions ? Comment ne pas s’évanouir face à tel agissement du président de la République. En fait, c’est un secret de polichinelle de dire que la questure de l’Assemblée nationale est l’un des postes convoités par les députés. Et, pour un membre de la mouvance présidentielle dont les seuls efforts ne suffisent plus pour maintenir l’étendard du parti très haut, il attendait ce poste comme un cadeau que le chef de l’Etat lui offrirait. Visiblement, Lucien Houngnibo est essoufflé et n’attendait qu’un coup de pousse sans lequel, les choses risquent de se compliquer pour lui. Pendant qu’on en parle, beaucoup d’observateurs se demandent à quoi servent les autres cadres du parti, qui sont pourtant associés à la gestion de la chose publique. C’est le cas d’un ancien ministre issu de la même circonscription électorale, dont la contribution au budget de fonctionnement du Pdc n’a jamais dépassé la somme de 200000 FCfa. D’autres occupant de hautes fonctions dans le pays n’ont pas daigné accompagner un moment Lucien Houngnibo. Allusion faite au Directeur général adjoint d’une grande société exerçant au Port.

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