En dehors de la coulée des opportunistes (Prd, Éclaireur et Rb ) vers la maison Rupture pour manger, le nouveau président, Patrice Talon doit maintenant faire face à la guerre des géants autour de lui.
Qui choisir entre Abdoulaye Bio Tchané et Pascal Makandjou Koupaki comme colonne vertébrale du nouveau système de gestion ? La question à peine posée, chaque camp veut briller de toutes ses lumières pour retenir l'attention de la nouvelle présidence. Si les partisans de Pascal Koupaki se tuent à le convaincre d'accéder à la requête populaire en acceptant d'appartenir au prochain gouvernement, le camp ABT lui, a trouvé un autre job.
Prendre pour cible Koupaki au profit de Abdoulaye Bio Tchané. Et ce n'est pas un hasard si l'ancien collaborateur de Yayi est l'objet de toutes les attaques sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.
Il a fait ci, il a fait ça, bref Pascal Koupaki est maintenant accusé de tous les péchés de la gestion yayi et même ceux d'Israël. Le but : le discréditer pour faire le boulevard à son alter - égo , Abdoulaye Bio Tchané.
Mais les artisans de cette vilaine entreprise oublient deux choses.
À compétence égale, Koupaki à l'avantage d'être plus au fait de la gestion publique que Tchané. La majorité des Béninois reconnaissent en l'homme, son mérite d'avoir redressé en 07 mois seulement les finances publiques en 2006.
Et il est resté dans la réalité de la gestion pendant plus de 07 ans. Ce faisant , il est plus au fait de la gestion des affaires publiques que Bio Tchané dont l'apparition remonte à plus de 15 ans. Autrement dit, comme une voiture déposée au garage plus d'une décennie, Tchané présente des rouilles. Il ne peut pas être aussi rodé que Koupaki.
D'un autre côté, il faut retenir que Talon est un érudit qui sait très bien qui est qui et qui peut réellement quoi pour l'aider à réussir sa mission pour ne pas être vomi plus tôt que prévu par ces mêmes populations qui viennent de le plébisciter.
Au lieu de se servir de pinceaux pour noircir l'image de Koupaki, les animateurs de cette basse campagne gagneront mieux leur salaire à promouvoir les qualités de ABT. Une promotion qui consisterait à dépoussiérer l'homme dont la gestion est inconnue des jeunes électeurs.
Ce qui n'est pas le cas chez Koupaki dont les hauts faits dans les différents départements ministeriels qu'il a tenus, sont encore vivants dans la mémoire collective.
Chers vainqueurs, au lieu de vous chamailler inutilement, la Rupture gagnerait à ce que vous réfléchissez à faire plus que Boni Yayi à qui le peuple a barré la voie au dauphin.
Et ce n'est pas parce qu'il y a déjà conflit autour du partage des responsabilités que Koupaki dont tout le monde connaît la rectitude morale, va refuser de prendre un département ministériel. Ce sera, orgueilleux, égoïste de sa part. Puisqu'il a promis continuer à faire don de sa personne à cette jeunesse qui attend encore beaucoup de lui.
Source Facebook Yehoutotche