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Les fidèles catholiques d’Azovè vivent la passion du Christ à travers le chemin de croix
Publié le samedi 26 mars 2016  |  ABP
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© 24 heures au Bénin par DR
Début de la semaine sainte pour les chrétiens de l’église catholique




Azovè (Aplahoué) – Les chrétiens catholiques de la paroisse Immaculée conception d’Azovè à l’instar de ceux des autres villes du Bénin ont commémoré ce vendredi la passion du Christ à travers le dernier chemin de croix qui marque la fin des quarante jours de souffrance du Seigneur Jésus Christ dans le désert.

Le vendredi saint chez les catholiques est un jour extraordinaire dans la foi de l’église chrétienne puisque c’est ce jour que toute l’église se remémore de ce moment unique qu’est la passion du Christ. Le vendredi saint est également le jour où toute l’église vit dans sa chair les souffrances endurées par son rédempteur et ce jour interpelle tout chrétien dans son cheminement vers la pâque.
Pour vivre le chemin de croix qui est la principale activité de cette passion du Christ, la sainte famille de Dieu d’Azovè dirigée par son curé, le père Hermel Oswald Tonato, a fait une procession à travers la ville.
Ainsi, partis du calvaire de Yéhouimey, arrondissement d’Azovè, commune d’Aplahoué, les fidèles chrétiens catholiques ont marché sous le chaud soleil tout en observant les quatorze stations du chemin de croix.
A la fin de cette procession, quelques fidèles rencontrés ont manifesté leur joie de vivre cette passion du Christ.
Pour Marius Adjovi, la passion du Christ est un moment de joie et se révèle être un exercice spirituel qui permet à tout chrétien de se mortifier, de se repentir, de faire une introspection sur sa vie, de regretter sans doute tout ce qu’on a fait de mal afin de renaître avec Jésus et devenir un homme nouveau.
De son côté, Blaise Sognonnou a participé à cette procession en priant avec foi et pense avoir des gains de cause pour ce pourquoi il a prié.
Pour finir, ces deux hommes ont exhorté leurs frères chrétiens catholiques à prôner la tolérance, éviter toute tendance à se radicaliser, à cultiver l’amour entre frères et à plus d’abnégation, de piété et surtout de foi car, précisent-ils, « Dieu c’est la foi ; il faut croire et quand nous croyons, il faut que nous croyions vraiment avec la foi».


ABP/CBA/TB
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