Quand des chefs d’Etat africains servent de sous-traitants pour la France dans ses desseins sur le continent…
Les scrutins de dimanche dernier ont délivré leurs verdicts, et l’Afrique, selon une formule que vous aimez bien, se révèle, une fois encore, le continent du meilleur et du pire. Dans ce qu’un journaliste audacieux a osé appeler le super Tuesday africain, la palme d’or revient, incontestablement, au Bénin, n’est-ce pas ?
Si nous nous cantonnons aux flagorneries entre francophones, oui, incontestablement. Mais comment ignorer que, ce même dimanche, ce Super Sunday, en l’occurrence, le Cap-Vert lusophone a réussi, sans tambour ni trompette, une alternance exemplaire ! La formation historique, qui a conquis, par les armes, la souveraineté internationale pour cet archipel, a été évincée par le Mouvement pour la démocratie (MPD). Janira Hopffer Almada, présidente du Parti africain pour l’indépendance du Cap Vert (PAICV), au pouvoir depuis 2001, a reconnu sa défaite et aussitôt félicité Ulisses Correia E Silva, du MPD, sans qu’il y ait eu besoin de sortir les chars ou de couper le téléphone et l’Internet…
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