Le Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Société nationale de promotion agricole (Syntra-Sonapra), Jacob Alabi a fait une déclaration dans laquelle il a démenti toute situation de crise entre l’administration et le personnel, après avoir appelé le gouvernement à mettre en œuvre les réformes. C’était hier lundi 30 septembre 2013 au siège de la Sonapra.
« A ma connaissance, il n’y a aucune crise entre l’administration et les travailleurs. Les travailleurs ne sont pas en crise avec la Direction générale. Le dialogue est toujours ouvert. Toutes les fois que nous avons un problème, nous nous rapprochons de la Direction générale pour voir comment on peut le résoudre. Nous ne sommes mêlés à aucune déclaration… », a déclaré hier le Secrétaire général du Syntra-Sonapra, Jacob Alabi, suite aux rumeurs faisant état d’une tension entre le personnel et la Direction générale de la Sonapra.
Selon ses propos, le Syntra-Sonapra, suite aux élections professionnelles, a été déclaré syndicat le plus représentatif au sein de l’entreprise. Pour lui, on ne saurait parler de crise à la Sonapra sans son syndicat. Toutefois, M. Alabi a reconnu que tout n’est pas rose. « On ne peut pas dire que tout va bien. On essaie de colmater les brèches. Cela ne veut pas dire que nous soutenons de manière inconditionnelle la Direction générale. Si nos intérêts ne sont pas réglés, le moment venu, nous monterons au créneau… », a-t-il confié.
Réformes
Par ailleurs, le responsable du Syntra-Sonacop a indiqué que les réformes sont en cours pour redorer le blason de l’entreprise. « Ces réformes, c’est de faire de la Sonapra, l’organe de promotion et de développement des filières agricoles. Donc, la Sonapra est réinstallée dans sa fonction originelle. Je pense que c’est à cela que le gouvernement s’attèle maintenant pour que la société puisse retrouver ses lettres de noblesse… », a déclaré Jacob Alabi. Pour lui, le Syntra-Sonapra a l’obligation de faire aboutir lesdites réformes. « Les défis aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les réformes engagées par le gouvernement puissent aboutir.
C’est cela qui participe à la survie de la Sonapra. Nous nous battons et nous sommes beaucoup plus présents dans la promotion agricole… », a-t-il fait savoir. Toutefois, selon ses propos, malgré l’implication des travailleurs dans l’élaboration des réformes, le gouvernement doit aller au plus pressé dans leur mise en œuvre. « La balle est donc dans le camp du gouvernement qui doit pouvoir prendre les dispositions qui s’imposent, parce que les résultats sont déjà déposés et se trouvent au niveau du Chef de l’Etat. Il ne reste que les décisions à prendre par l’Etat pour les mettre en œuvre… », a lancé Jacob Alabi. Ce faisant, il a invité les travailleurs à rester vigilants. « Nous demandons aux travailleurs d’être vigilants, car les défis à relever sont nombreux. Qu’ils se tiennent prêts à nous suivre dans la défense de nos intérêts… », a-t-il conclu.
