En effet, tout le département du Zou est sujetdepuis des décennies à de grandes inondations qui sèment le désastre dans les communes à chaque saison des pluies. Avec l’aide de la DANIDA, un début de solution a été trouvé quia consisté en la construction de grands caniveaux pour drainer les eaux vers un réservoir. Le Gouvernement de son côté fait beaucoup d’efforts à travers les programmes spéciaux de réhabilitation de la cité historique d’Abomey et les pavages prévus à Bohicon. Mais arrivés à la conclusion qu’une solution ne peuts’opérer efficacement que dans une vision globale, les Maires du Zou ont alors décidé de fédérer leurs énergies et d’affronter les inondations dans la solidarité et la complémentarité car, la situation sur le terrain est telle que aucune tentative dans l’une des communes prise isolément ne peut être efficace. Elle entrainerait au une aggravation des dégâts dans les autres localités>
Pour y arriver, le Président a décidé de recourir à l’aide extérieure. L’UCOZ a alors sollicité tous les partenaires en relation avec les communes du Zou. Cette démarche a conduitaux assises de Val de Reuil en France qui ont réuni du 18 au 19 novembre 2012, autour des Maires du Zou non seulement les partenaires de Bohicon que sont la CASE; les villes d’Aiglemont, de Zoersel, les associations solidarité Aiglemont- Bohicon, Miman-Bénin et Graine d’Espérance Bénin, mais égalementcelui de Djidja à savoir Tintigny. Rencontre historique qui a abouti à l’engagement officiel de tous ces acteurs, de conjuguer leurs efforts pour résorber les inondations dans le Zou. Engagement immédiatement concrétisé par une visite de terrain qui s’est effectuéedu 14 au 21 juin 2013. L’UCOZ a ensuite reçu du 18 au 20 septembre une mission exploratoire duConseil Général des-Hauts-de-Seine en qui s’est très vite intéressé au projet. Les 2èmesassises qui se sont tenues du 24 au 27 septembre derniers, une fois encore sous la houlette de la
CASE,avaient pour objectifs de présenter les données recueillies sur le terrain et de valider la feuille de route.
Une bonne vingtaine de partenaires ont été invités à savoir: de la France: la CASE;les villes d’Aiglemont d’Albi, le Conseil Général des Hautsde-Seine, Pôle Solidarité Eau, ISTOM, AIMF; les associations solidarité Aiglemont-Bohicon, Graine d’Espérance Bénin etl’Ambassade du Bénin en France. De la Belgique: les villes de Tintigny; de Zoersel; de Hoogstraten; la province du Luxembourg et de la Suisse: l’association Miman-Bénin. C’est mission accomplie pour Luc Sètondji Atrokpo TROKPO et ses pairs puisque l’ensemble des partenaires se sont engagés à contribuer aux études techniques à hauteur de 300 millions de Fcfa. Le projet lui-même va consister à construire de grands ouvrages pour retenir les eaux aux fins d’une utilisation plus utile en agriculture (cultures maraichères et de contre-saison) à Djidja et ailleurs afin que l’eau jusque là considérée comme une nuisance devienne un formidable atout économique.
L’Ucoz se réjouit des résultats de cette mission et compte sur l’accompagnement du gouvernement pour la suite des activités.
La 2ème étape de la visite a démarré hier en Belgique dans la Province du Luxembourg et doit s’achever le 05 octobre 2013.