Gestion des affaires publiques entre 1972 et 1990 : « Kérékou ne peut pas être présenté comme un modèle », selon Gaglozoun #aCotonou

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Gestion des affaires publiques entre 1972 et 1990 : « Kérékou ne peut pas être présenté comme un modèle », selon Gaglozoun

Publié le mercredi 2 octobre 2013 | La Presse du Jour

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Général Mathieu Kérékou, ancien président de la république du Bénin

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- 18/7/2013

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« Kérékou et la trahison des intérêts du peuple béninois ». C’est le titre d’un document qui a été présenté à la presse hier, mardi 1er octobre 2013, à Porto-Novo par M. Goras Gaglozoun, Président du Psd-Bélier. C’était au cours d’une conférence de presse.

Le document de 60 pages publié en août 2013 est à la fois un témoignage des combats politiques menés par son auteur, mais aussi et surtout un appel solennel lancé à la jeune génération de notre pays à qui on veut aujourd’hui faire croire que le Général Mathieu Kérékou est un modèle alors qu’il a trahi les intérêts du peuple béninois.

Dans ce document préfacé par M. Philippe Noudjènoumè, Premier secrétaire du parti communiste du Bénin et Président de la Coordination de la Convention patriotique des forces de gauche, M. Goras Gaglozoun estime que « pour avoir conduit le Bénin dans l’impasse entre 1972 et 1990, Kérékou ne peut pas être présenté à la jeunesse béninoise comme un modèle ».

Et ceci parce que dans la mise en application des idées contenues dans le discours-programme du 30 novembre 1972, Kérékou a échoué après 18 années passées au pouvoir. « Lorsque nous regardons Kérékou, notre génération dans ce qu’elle a de plus sain a le profond sentiment d’une grande trahison.

Kérékou a trahi tous nos espoirs de jeunes élèves, de jeunes étudiants, de jeunes travailleurs. Il a trahi le pacte que nous avons scellé avec lui le 30 novembre 1972. Il a trahi toute l’espérance qui fut la nôtre. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas le présenter aujourd’hui à la jeunesse comme un modèle. Présenter Kérékou comme un modèle, c’est vouloir perpétuer l’esprit d’irresponsabilité, la trahison des idéaux d’émancipation du peuple, de reniement des engagements », pense M. Gaglozoun après avoir passé en revue la gestion que le Président Kérékou a faite du contenu du discours-programme du 30 novembre 1972.

Affissou Anonrin

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