A quelques jours de la rentrée académique la volonté gouvernementale vient de s’affirmer une fois de plus. Des initiatives se multiplient au plus haut sommet de l’Etat, et les actions concrètent se dessinent. Il n’est plus un secret pour personne qu’au nombre des soucis majeurs du Président de la République, le Dr Boni YAYI figure en bonne place l’éducation, mais surtout la création de l’emploi des jeunes. En témoigne les instructions qu’il ne cesse de donner au Ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes Alassane SOUMANOU. Il s’agit pour le Ministre manager de préparer désormais les jeunes à la fabrication et à la production dans nos différents centre de formations. Ces instructions, loin de tomber dans les oreilles de sourds reçoivent un écho favorable de la part du Ministre Djimba. Ainsi, est-il aisé de voir le Ministre Alassane SOUMANOU et toute son équipe s’atteler à faire entrer 300 jeunes titulaires du Diplôme d’Etudes Agricole Tropicale (DEAT) et du Brevet d’Etudes Agricole Tropicale (BEAT) dans les centres de formations Professionnels pour un encadrement spécial. En claire il s’agit d’ouvrir les portes du Lycée Technique agro-pastoral de Banikoara à 150 futurs entrepreneurs. Pour ce qui est des 150 autres, ils seront accueillis au Lycée technique agro-pastoral d’Adjahomè. Ces jeunes qui ont suivi une formation professionnelle de quatre ans après le BEPC pour obtenir le DEAT et le BEAT ont déjà les B.A ba pour investir à leur propre compte le marché de l’agro-alimentaire béninois. Pour joindre l’acte à la parole, le Chef de l’Etat a décidé d’envoyer trois cent jeunes dans ces lycées, pour maitriser les techniques de création d’entreprise. Le souci du gouvernement est de mettre au devant de la scène les vrais centres de formation professionnelle capable de donner aux apprenants le savoir faire. En un temps record, six mois environ, ces jeunes seront aguerris dans les filières de l’élevage, de la mécanique, de l’électronique, de la menuiserie, du génie civil et bien d’autres encore. Désormais détenteurs du BEAT, du DEAT, et autres qualifications digne des créateurs d’entreprises, ces jeunes n’auront besoin que d’un minimum d’accompagnement pour mettre sur pied leurs sociétés sur toute l’étendue du territoire national. Dans quelques années donc, le Dr Boni YAYI et son gouvernement souhaite assister grâce à cette vision novatrice à une prolifération de petites et moyennes entreprises et petites et moyennes industries (PME – PMI). Une politique qui à coup sure permettra de reculer les barrières du chômage et de promouvoir la création de richesse nationale. Il est tout à fait aisé de constater que dans le monde entier, les Etats ne sont plus pourvoyeurs d’emploi. Seule l’initiative privée peut permettre la création de la richesse et donc le plein emploi. C’est là tout le sens même de l’initiative privé. Le Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle entend contribuer par l’adéquation entre la formation et l’emploi au renforcement du tissu industriel.
Cette politique noble que vient d’initier le Chef de l’Etat vise à faire des trois cent jeunes des donneurs de salaires et non pas des salariés. L’initiative s’inscrit dans la logique de professionnaliser 30 à 40% de jeunes béninois. Une politique qui a tout son sens dans la mesure où le Gouvernement du Dr Boni YAYI se dit prêt à mettre à la disposition de ces jeunes des moyens appropriés. Comme le dit le Chef de l’Etat lui-même, l’éducation d’abord. Il est soutenu dans cette initiative par le Secrétaire Général des Nations-Unies qui prône l’éducation avant tout : « éducation first ». Rappelons que les deux lycées (Adjahonmè et Banikora) devant faire objet de centres d’incubation de ces premiers trois cent jeunes ont été les deux cadeaux du Président Boni YAYI à la jeunesse béninoise à l’occasion de la fête de l’indépendance, édition 2013.
CCOM/MESFTPRIJ