La grande salle de délibération de la commune d’Adjarra dans le département de l’Ouémé, a servi de cadre hier à l’ouverture de la première session ordinaire du conseil communal présidé par Honga Michel. Dix points étaient à l’ordre du jour et c’était une occasion pour le maire, après avoir salué le mérite du peuple béninois par rapport à la tenue pacifique de la présidentielle, de reconnaître les efforts que fournissent les conseillers concernant la mise en route des projets de développement.
La session durera quatre jours et répond à l’esprit de la loi portant organisation des communes en République du Bénin. Elle sera d’une utilité pour la satisfaction de certaines priorités ayant trait au développement de la commune. Elles portent entre autres sur l’examen des mécanismes de mise en œuvre des recommandations de la 4ème session extraordinaire de l’année 2015, les autorisations d’affectation de parcelles pour la construction des écoles primaires et secondaires sans oublier les locaux du programme « Approche communale pour le marché agricole et l’ORTB ». La création du comité d’étude de la ferme agropastorale, l’instauration du droit de passage dans la commune, la modification du prix de fosses cimentées au cimetière communal et la fixation des divers prix pour l’obtention des actes domaniaux et les autorisations de manifestation bruyante feront aussi objets de débat. L’allocution de circonstance prononcée par le maire, Michel Honga, a tenu grand compte de la maturité politique du peuple béninois. Une donne qui lui certifie malgré la période préélectorale très agitée, que le peuple béninois étonne et étonnera toujours comme l’a prédit feu général Mathieu Kérékou, ancien président de la République. C’est pourquoi il en appelle à une union sacrée autour des priorités de la commune d’Adjarra en appréciant l’image forte qui sera projetée le 06 Avril prochain à travers l’accolade de paix entre Yayi et Talon. Une réalité de notre maturité politique, laquelle témoigne que nous avons vraiment vaincu la fatalité comme l’avait dit le frère melchior, rapporteur de la conférence de février 1990.
Nicaise AZOMAHOU