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Après la victoire de Patrice Talon : Les attentes des jeunes de la coalition de la rupture
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  Fraternité
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© 24 heures au Bénin par DR
Accueil triomphal à Patrice Talon dans les Collines




La Fédération des mouvements et associations de jeunes de la coalition de la Rupture exprime ses doléances à l’endroit du Président Patrice Talon. A travers un point de presse hier au centre scout de Cotonou, ces « Boucliers du temple » ont décliné leurs attentes et fustigé les soutiens tous azimuts à l’égard du nouveau président élu.
Après les élections, les jeunes de la coalition de la rupture se positionnent désormais comme des « Boucliers du temple » en faveur de Patrice Talon. Au cours de leur sortie médiatique ce mercredi, ils fustigent d’ores et déjà les ralliements tous azimuts des formations et personnalités politiques ayant combattu la coalition lors de la présidentielle. « Nous savons que Patrice Talon est le Président de tous les Béninois. Cependant, nous invitons ceux-là qui ont combattu son projet de société et qui aujourd’hui font des déclarations tous azimuts de ralliement à prendre leur mal en patience », a déclaré Victor Ahouangan, Président des boucliers du temple.
Réaffirmant une fois encore leur soutien au Président élu, les Boucliers du temple appellent Patrice Talon à rester dans la droite ligne qu’il s’est tracé et pour laquelle le peuple lui a fait confiance. A cet effet, ils lui présentent un cahier de doléances qui résument leurs attentes. « Nous lui demandons d’annuler le dernier concours de recrutement au profit du ministère des finances, de promouvoir l’excellence et la qualité au sein de son gouvernement et de mettre en place des commissions pour vérifier la gestion de tous les ministères et des sociétés d’Etat », a laissé entendre Victor Ahouangan au cours de ce point de presse.
Ces jeunes attendent donc des clarifications au sujet des scandales enregistrés au sommet de l’Etat. Leur cahier de doléances se referme sur une note qui parait bien anecdotique mais à laquelle ils tiennent : « Faire voter une loi pour que désormais, chaque enfant qui nait au Bénin ait un prénom dans son patois d’origine ».
Fulbert ADJIMEHOSSOU (Coll.)
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