La confédération syndicale des travailleurs du Bénin a organisé hier lundi 4 avril 2016 une conférence de presse à la Bourse du Travail à Cotonou. Au cours de celle-ci, elle a invité le nouveau président qui prendra service demain a opté vraiment pour la compétence mais surtout la probité et d’être à l’écoute du peuple.
Demain mercredi 06 avril 2016 le nouveau président élu de la république du Bénin prendra service. Pour cette raison, la Cstb ne ménage aucun effort pour que ce nouveau président fasse les mêmes erreurs que le régime finissant. C’est pour quoi elle a animé cette conférence de presse pour remettre les pendules à l’heure. Au cours de cette conférence de presse hier mercredi, le secrétaire général de la Cstb Paul Essè Iko a fait le point de la situation que les travailleurs et les peuples ont vécu ces (10) dernières années. A travers la presse, les réseaux sociaux, les diverses manifestations sit-in marches, grève ; les travailleurs, tous secteurs confondus ont réclamé les libertés d’expression, d’association, de production, d’instruction, de manifestation et d’épanouissement. Ils ont également réclamé la fin de l’impunité et de la corruption, la protection de l’emploi public et privé dans notre pays, la sortie de la convention collective des dockers de la Sobemap, le développement de la production nationale avec la transformation des matières premières dans notre pays et la protection des produits nationaux par l’Etat. Ces derniers n’ont pas eu la satisfaction de leur revendication. Mais ils ont la pleine conviction que le nouveau départ trouvera solution à tous ses problèmes. Les questions relatives à la précampagne électorale, la création du front de refus du Bénin Waxala, la lutte contre la recolonisation, le déroulement du 1er et 2ème tour des élections présidentielles ont été abordé au cours de cette conférence de presse. Présent à cette conférence de presse, le secrétaire général de la Fésyntra-finances Laurent Mètongnon a souligné que le nouveau départ doit laisser les travailleurs dénoncés les malversations sans aucune conséquence. Ceci permettra au nouveau président d’être à l’écoute de tous de ce qui se passe dans les ministères et autres. Au finish, la Cstb rappelle au tout nouveau président qui dit qu’il va travailler sur la compétence ceci : « oui pour la compétence mais il faut surtout la probité, le patriotisme et le contrôle des dirigeants par le peuple car souligne-t-elle l’ancien régime n’a certainement pas manqué d’hommes compétents.
Boniface Kabla