La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) applaudit ce qu’elle appelle le choix du peuple. L’élection de Patrice Talon est pour Paul Essè Iko une victoire du bon sens sur ce qu’il appelle « recolonisation du Bénin ». La satisfaction est observée à la Cstb mais les défis pour le nouveau président ne sont pas minces selon le syndicaliste.
Pour lui, le gouvernement de Patrice Talon doit s’atteler à prôner une gouvernance économique transparente. La gestion opaque des affaires publique est pour les syndicalistes de la Cstb, le terreau de la mauvaise gouvernance et de la corruption. En plus de la gouvernance, Paul Essè Iko a défini pêle-mêle ce qu’il considère comme les grandes priorités pour le régime de la rupture. Il s’agit de la lutte contre l’impunité et la corruption, le développement de la production nationale, la réhabilitation de l’école béninoise. Au plan social, la Cstb exige entre autres, l’organisation dans les meilleurs délais, des élections professionnelles, la question des 1.25, l’allocation des avantages aux travailleurs du secteur de la santé, la protection de l’emploi public et privé, la relecture de la loi 90-004 sur l’embauche et le débauchage. L’autre priorité pour Paul Essè Iko, c’est l’annulation des concours frauduleux et la punition des contrevenants. La Cstb refuse toute complaisance dans la gestion de ce concours.
HA