Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Arrêt des travaux de la route Cococodji-Hêvié: Les populations remontées pour avoir été abusées
Publié le mardi 12 avril 2016  |  La Nation




Le mouvement suspect de retrait des engins de la société EBOMAF chargée de la construction de la voie menant de Cococodji à Abomey-Calavi, en passant par Hêvié et Houédo a reveillé les soupçons des populations qui ont rapidement donné de la voix. Constatant que les travaux ont été arrêtés, elles ont manifesté leur mécontentement en bloquant la circulation donnant accès au pont, du côté de Hêvié.

Espoirs déçus pour les populations de Hêvié. A travers la construction de la voie traversant leur localité et dont l’ancien président de la République, Boni Yayi, a pourtant procédé au lancement des travaux, elles voyaient déjà la fin de leurs calvaires. Mais quelle ne fut pas leur déception, vendredi 8 avril dernier, en constatant que la société EBOMAF procédait au retrait de ses engins déployés sur le chantier pour effectuer les travaux. Passé l’effet de surprise, elles ont rapidement décidé de bloquer la circulation, très tôt le vendredi 8 avril dernier. Elles ont, dès les premières heures de la matinée, occupé la voie donnant accès au pont, du côté de Cococodji, empêchant les gros engins de travaux routiers de la société EBOMAF de quitter les lieux, ainsi que ceux qui se rendaient au service ou allaient vaquer à leurs occupations, hors de Hêvié.

En effet, déjà à 7h, elles avaient érigé des barrages afin d’empêcher la société EBOMAF de procéder au retrait de ses engins du chantier. Leur objectif est de ne pas voir les travaux s’arrêter et le chantier ouvert sous leurs yeux, il y a quelques semaines par l’ancien président de la République, abandonnés. Pour ce faire, elles ont, branchages en mains, brûlé également des pneus sur la voie au niveau du pont.
Dans cette ambiance surchauffée, aucun responsable de la société EBOMAF n’a pu être rencontré pour expliquer les raisons du retrait subit des engins du chantier. En attendant d’être fixé par rapport aux motifs réels, les manifestants estiment que le lancement des travaux n’était qu’une farce ou simplement à but électoraliste.
C’est finalement vers 10h, que les forces de l’ordre ont investi les lieux. A coup de grenade lacrymogène, ils réussiront à disperser les manifestants, en rétablissant à nouveau quelques minutes plus tard, le trafic?


Maurille GNASSOUNOU
Commentaires