Le nouveau ministre des mines, de l’énergie, et de l’eau n’a pas attendu longtemps pour manifester son mécontentement. A l’occasion d’une descente dans les usines de traitement d’eau de Cotonou et de la centrale thermique d’Akpakpa et la sous-section de Ouando 48h après sa prise de service, Jean-Claude Houssou a exprimé sa colère par rapport à ce qu’il a vu.
Face à la dégradation avancée des équipements au niveau de l’usine de traitement d’eau de Cotonou, le nouveau patron du ministère des mines, de l’énergie et de l’eau a lancé « Je suis en colère. Je suis en colère parce que je vois qu’il y a des risques de rupture d’approvisionnement à tout moment. On n’a pas de réserve stratégique. S’il arrive une difficulté dans le fonctionnement actuel on va couper la population. On doit tout faire pour prendre des mesures rapides pour améliorer la situation sachant que tout ne peut pas être possible maintenant".
Même coup de gueule à l’étape de la centrale thermique d’Akpakpa et à la sous-section de Ouando où les groupes ne fonctionnent plus depuis plusieurs années. « J’ai visité une centrale que j’appelle un musée parce que l’ensemble des moyens de production sont à l’arrêt depuis des années. C’est la première fois que je vois ça dans ma vie. J’ai entendu, des groupes qui sont loués à deux milliards par an alors qu’il nous faut tout simplement 10 milliards pour réhabiliter une trentaine de Mgw », a lâché Jean-Claude Houssou.
Les directeurs généraux de la Sbee et de la Soneb qui étaient de la délégation sont avertis. On peut bien imaginer la suite des évènements, le Nouveau Départ entend rétablir la justice. Les responsables à divers niveaux de ces gabegies devront bientôt répondre de leurs actes.
Charles S.M.B. AGOSSA/Le Grand Matin