Les membres de la 7e mandature de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem) ont été officiellement installés mardi 12 avril. Comme indiqué par les textes, l’installation a eu lieu à la faveur d’une cérémonie solennelle organisée à la Maison des médias ‘’Thomas Megnassan’’ de Cotonou.
Depuis décembre 2015, la 6e mandature de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (Odem) devait avoir fini ses 3 ans d’exercice. Mais compte tenu de situations diverses, notamment l’élection présidentielle, le mandat a été prorogé par l’Assemblée spéciale des unions des professionnels des médias, d’ailleurs habileté à désigner les membres de l’Odem. Au nombre de 13, les membres de l’Odem, 7e mandature ont été désignés par l’Assemblée spéciale des professionnels des médias après études des dossiers. Aurore Saïzonou, Gaspard Adjamonssi, Guy Constant Ehoumi, Aubin Hessou, Jean-Paul Ibikounlé, Fortuné Sossa, Maurille Gnassounou sont les sept membres qui siègent à l’Odem 7e mandature au nom des professionnels des médias. Les quatre membres issus du rang des patrons de presse ont noms, Berthe Cakpossa, Eric Sounouvi, Constant Yahouédéhou et Armel Feraez. Au nom de la société civile, Joël Ataï Guèdégbé et Charles Badou prennent place à l’actuelle mandature de l’Odem. Sur les 13 membres de cette mandature, il y 6 nouvelles têtes. Le reste est de la mandature finissante ou d’une mandature antérieure.
La cérémonie solennelle d’installation de ces membres a été présidée par le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb), Franck Kpotchémé, représentant le président de l’Assemblée spéciale. Il a tenu à féliciter les membres de la nouvelle mandature de l’Odem pour leur désignation. Aussi, a-t-il voulu leur rappeler la mission qui est désormais la leur en ce qui concerne l’autorégulation des médias au Bénin. «Désormais, vous devez pouvoir sanctionner en cas de dérive, selon les textes», a insisté Franck Kpotchémé. Il les a aussi appelé à être aussi un peu plus regardant de ce qui se passe sur les réseaux sociaux, sinon sur internet en général. Car dit-il, soit on est journaliste professionnel dans les journaux, les radios et télévisions ou on est aussi professionnel lorsqu’on décide d’être activiste sur les réseaux sociaux.Selon le président de l’Upmb, les règles élémentaires du métier doivent pouvoir être respectées quelque soit le moyen utilisé pour faire passer l’information. «Je voudrais vous convier à aller au-delà des médias traditionnels et à voir dans quelle mesure assurer l’autorégulation des dérapages qui s’observent sur les réseaux sociaux», a-t-il dit. Franck Kpotchémé n’a pas non plus manqué de rappeler aux membres de la 7e mandature de l’Odem, l’obligation qui leur est faite d’adresser à l’Assemblée spéciale de façon semestrielle un rapport comportant, un rapport moral des membres, le rapport d’activités et un rapport financier. A l’issue de la cérémonie, les membres se sont réunis pour élire le bureau de l’Odem 7e mandature.
Après la cérémonie d’installation, les nouveaux membres se sont retrouvés pour mettre en place le bureau de l’Observatoire. Au terme des élections Guy Constant Ehoumi a été reconduit comme président de cette mandature¦