Plusieurs acteurs sociaux dont des universitaires, des responsables d’organisations de travailleurs informels, des syndicalistes, des décideurs politiques nationaux et locaux, des Partenaires techniques et financiers, ont pris part hier jeudi 14 avril 2016, à un atelier dit des parties prenantes sur le thème « Influence politique des organisations de travailleurs de l’économie informelle pour l’amélioration de leurs conditions de travail ». C’était à l’hôtel du Lac à Cotonou, sous la coordination des acteurs du Programme « Améliorer l’influence politique des organisations de travailleurs et travailleuses de l’économie formelle et informelle pour un développement inclusif: Les cas du Ghana et du Bénin ».
Le Programme « Accroissement de l’influence politique des organisations du travail informel pour le développement inclusif: Les cas du Ghana et du Bénin » vise à contribuer à l’effectivité du travail décent dans le secteur informel à travers l’approche organisationnelle du secteur. En effet, l’économie informelle représente en Afrique subsaharienne plus de 9 actifs sur 10. Il est donc évident qu’il ne peut avoir de développement inclusif sans l’implication et la prise en compte des désidératas des travailleurs de ce secteur dans le dialogue social. C’est fort de cela que le Programme, objet de l’atelier a été initié. Il faut dire que la recherche a commencé en octobre 2014 et s’étendra jusqu’en avril 2017. Pour ce qui est du cas Bénin, les recherches faites d’entretiens sur un échantillon aléatoire mais représentatif, a porté sur le marché Dantokpa et les conducteurs de taxi moto « zémidjan ». A mi-chemin, la coordination pays du Programme a bien voulu présenter les résultats de l’étape préliminaire de la recherche aux parties prenantes. L’objectif est de recueillir les observations et échanger sur divers point de vue. Leurs réflexions sur les facteurs et les conditions qui déterminent le succès ou l'échec de leurs stratégies, et ce que cela impliquerait pour les politiques de même que les actions nécessaires pour les rendre plus efficaces, serviront de point de repère important pour examiner les résultats intermédiaires du Programme. Au cours de la présentation, Kassim Assouma a exposé l’approche méthodologique de l’étude. Quant au Dr Cyriaque Edon, il a présenté l’analyse quantitative du travail décent. Tout ceci, en présence de Dr Make Kaay.
Il faut préciser que le programme de recherche en question est un programme collaboratif entre la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion (Faseg) de l’Université d’Abomey Calavi (UAC), le Centre des Etudes Africaines (Asc) de l’Université de Leiden (Pays-Bas), l’International Institute for Advances Studies (IIAS) de l’Université du Ghana (UG) et l’Institut pour le Travail et la Société (HIVA) de KU Leuven (Belgique).
J.B