Que de polémique autour de la nomination de M. Kakpo Mahougnon au poste de Directeur des examens et concours (Dec) par intérim au niveau du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle (Mestfp). Pourtant, c’est un cadre exceptionnel qui, disons-le, est fait pour le poste. Il connaît la maison.
Le Chef de l’Etat, Patrice Talon, a décidé de s’appuyer sur les compétences humaines pour impulser un «Nouveau Départ» pour le Bénin. C’est dans ce cadre que M. Kakpo Mahougnon a été nommé, par le ministre de tutelle, Directeur des examens et concours (Dec) par intérim au niveau du ministère des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle (Mestfp). Les autorités de ce ministère l’ont officiellement installé le vendredi 15 avril dernier. A cette cérémonie, il y avait le Directeur de cabinet et le secrétaire général du ministère. Le seul couac, c’est l’absence de la directrice sortante, Catherine Bio Sarrè Mègninou.
Cette dernière est admise à la retraite depuis plusieurs mois. Elle était pourtant bien présente au service la veille. Ce jour, on devait lui notifier l’arrêté de son relèvement de poste. Pour d’autres raisons, cela n’a pas été possible. N’empêche ! L’autorité avait déjà pris ses responsabilités. Kakpo Mahougnon a été présenté comme étant le nouveau responsable de la Dec/Mestfp, et ce conformément aux dispositions de l’arrêté 175/Mesfpt/Sgm/Drh du 13 avril 2016. La délégation ministérielle l’a invité à se mettre rapidement au boulot pour combler les attentes et mériter la confiance placée en lui par l’autorité ministérielle. Mais il a fallu l’absence à la cérémonie de la Directrice sortante pour que les interprétations aillent dans tous les sens. Seulement qu’après tout, c’est l’homme qui connaît mieux la maison. C’est un cadre qui a eu à faire ses preuves à ce poste et ailleurs. Un homme de rigueur et de conviction. Qu’il ne mérite pas le poste auquel il est nommé serait un autre débat. Ce qui n’est pas le cas. Fallait-il alors faire la promotion de l’excellence qu’incarne Kakpo Mahougnon ou de la médiocrité ? Pour l’homme de la rupture, le choix est vite fait.
Junior Fatongninougbo