Par Amir NABIL
Ils ont fait la pluie et le beau temps sous le régime défunt. Ils ont fait feu de tout bois, parce que c’était leur mentor Boni Yayi qui était au pouvoir. Sous cette influence, certains d’entre eux ont mis ces dix dernières années à profit, pour commettre des délits qui les rattrapent au fils des jours. Il s’agit bel et bien de ces maires et autres C.A (Conseiller d’arrondissement), élus sous la coupole des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe). Pendant leur gestion, ils n’ont pas eu froid aux yeux. Des détournements de bien publics aux distractions des fonds Fadec en passant par le bradage des domaines publics, la dépossession de pauvres propriétaires de leurs parcelles, rien n’est passés sous leurs gestions sans qu’ils n’y donnent une caution de prévarication. Ces maires Fcbe ont même passé des marchés scandaleux en mépris total de toutes les règles de passation des marchés publics. Mais comme la nature ne vend rien à crédit, les victimes de leurs actions de prévarications les ont entre-temps traduit devant les tribunaux et nombre d’entre eux sont mis sous mandat de dépôt. Dans la foulée, Gérard Adounsiba, Orou se Guene, Mathias Gbedan, Djiman Fachola, et bien d’autres ont été mis sous mandat de dépôt pour des divers délits qu’ils ont commis sous l’ancien régime. C’est vrai que certains sont déjà libres. C’est le cas de Gérard Adounsiba, Orou Se Guene, et Mathias Gbedan qui sont déjà libre. Mais bizarrement, quand ces anciens bagnards recouvrent la liberté, ils ne deviennent que leur propre ombre. Les plus chanceux s’effacent complètement de la scène, et les moins chanceux meurent loin de tous projecteurs. Comme des damnés de la terre.
Ce qu’il est important de retenir, à ce jour un point exhaustive de ces maires pas du tout sérieux est impossible. Mais il est claire qu’aucun de ceux qui ont recouvré la liberté n’a pu retrouver retrouver véritablement ses marques de noblesse.