Pour une affaire pendante devant le tribunal et qui est rappelée pour le 26 Avril prochain, on ne sait diable , qui a autorisé certains "Gayman " des affaires de terrain, à procéder hier, à la démolition d'immeubles appartement aux propriétaires réels d'un domaine en litige.
Parce que le procureur Gilles Sodonon a été admis à valoir ses droits à la retraite, ( c'est lui qui avait dit halte au banditisme dans cette affaire domaniale ) ; la mafia foncière a retrouvé ses muscles et a frappé hier pour mettre devant le fait accompli, la vraie justice.
Se basant sur une vieille décision contestée que la partie adverse soutien mordicus n'avoir jamais existé , le procureur de la république sous YAYI , Yayi avait voulu foncer tête baissée , au profit de la mafia pour commettre le crime parfait.
Mais le procureur général saisi par les victimes et qui a d'ailleurs compris que cela sentait l'escroquerie à plein nez , avait mis un frein à l'acte barbare de démolition des immeubles des tiers qui ont acquis des parcelles auprès des vrais héritiers, la famille Ramanou.
La décision du procureur général se fondait sur le fait que l'affaire qui a été rappelée pour le 26 avril 2016 ne devrait pas connaître de casses avant cette date vue que plus de 7 actions sont en cours contre la décision fictive aux mains du sieur, Bruno Keke Adjignon.
Soutenant mordicus que cette veille décision n'a jamais existée et ne fait nullement partie des décisions rendues par le tribunal de Cotonou depuis sa création, les victimes l'ont attaquée de fort belle manière.
- une assignation en urgence
- tierce opposition
- assignation en réfèré cessations des travaux
- information ouverte devant le juge d'instruction pour faux et usage de faux
- défense à exécution provisoire
- déclaration d'appel avec assignation
- procédure d'autorisation de vente pendante devant la cour d'appel.
Bref, toutes ses actions sont en cours et les deux parties sont appelées à comparaître pour le 26 avril prochain quand la mafia, usant de ses armes habituelles faites de fortes sommes d'argent, a commencé à frapper hier.
Ce n'est pas sous la Rupture qu'une injustice démasquée et mise hors d'état de nuire par le régime Yayi, va frapper sa proie. Ce sera une honte pour l'homme de droit connu pour sa probité, Joseph DJOGBENOU.
Mais c'est qui est en train d'être fait depuis hier à Fidjrossé loin des regards de l'administration Talon.
Les victimes viennent de saisir le nouveau ministre de la justice, le cabinet présidentiel aux fins d'obtenir que la mafia foncière qui a ses bras en acier au niveau d'une certaine justice, arrête ses chars.
Espérons que le chantre de la Rupture, Joseph DJOGBENOU prenne vite connaissance de ce drame afin que force reste à la loi.
Le jugement numéro 209 du 06 novembre 1985 est un faux document monsieur le ministre. Ce procès n'a jamais eu lieu dans un tribunal ici au Bénin.
Cette affaire qui est la preuve même des machinations au niveau de la maison justice au profit de la mafia foncière doit requérir l'attention de chaque Béninois afin que le slogan "plus jamais ça "prenne véritablement corps dans nos meurs.
Affaire à suivre donc