Dans une déclaration datée du 18 avril 2016, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc) applaudit la suspension par le conseil des ministres du 13 avril dernier des concours de recrutements d’agents dans la fonction publique depuis le 1er janvier 2015. Pour elle, cette décision répond à sa logique de transparence et de lutte contre l’impunité et répond aussi aux souhaits exprimés maintes fois par elle au gouvernement du régime défunt mais qui sont restés sans suite. En effet, dans sa déclaration, l’Anlc dit avoir écrit plusieurs fois à l’ancien président de la République pour lui suggérer des mesures à prendre pour la manifestation de la vérité dans l’organisation de ces concours fortement décriés. Mais l’Anlc constate que Boni Yayi est resté sourd à ses nombreux courriers. C’est pourquoi, elle invite le présent gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour la manifestation de la vérité dans l’organisation de ces concours.